Palaiseau Igny Bièvres Saclay Saint-Aubin Vauhallan Villiers-le-Bâcle Villebon-sur-Yvette Ballainvilliers Champlan Saulx-Les-Chartreux Villejust
samedi 14 avril 2018
mardi 20 février 2018
Le piège se referme sur les résidences Essonne Yvelines
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
En mettant un terme à sa participation, L'investisseur Action Logement
prive le bailleur social Les Résidences Yvelines-Essonne de 30% de son
capital.
Souvenons-nous que les Présidents des deux départements avaient écarté l'idée d'un office public pour se tourner vers le privé. Mais le choix d'un opérateur privé a toujours un prix. Dans ce cas, il se monte à 250 millions d'euros.
Le collectif OPIEVOY, qui avait défendu l'idée de la création d'un office public, structure qui n'existe pas en Essonne, contrairement à tous les autres départements d'Ile de France, se voit aujourd'hui donner raison. Il s'inquiète cependant des conséquences pour les locataires des 28 535 logements du groupe et des répercussions désastreuses auxquelles on doit s'attendre : annulation ou report des plans de rénovations urbaines engagés, arrêt des constructions de logements neufs, baisse des effectifs salariés…
Les militants et les élus communistes dénoncent la stratégie des présidents des deux départements et de la ministre du logement. Le choix de ne pas étudier tous les scénarios possibles dont celui de la création d'un office public HLM est lourd de conséquences pour les locataires et privent les habitants de l'Essonne et des Yvelines d'un formidable outil au service des ménages modestes.
Les présidents des deux départements, Pierre BEDIER et François DUROVRAY, doivent prendre leurs responsabilités et mettre en œuvre la seule solution viable : celle de la création d'un office public HLM.
Souvenons-nous que les Présidents des deux départements avaient écarté l'idée d'un office public pour se tourner vers le privé. Mais le choix d'un opérateur privé a toujours un prix. Dans ce cas, il se monte à 250 millions d'euros.
Le collectif OPIEVOY, qui avait défendu l'idée de la création d'un office public, structure qui n'existe pas en Essonne, contrairement à tous les autres départements d'Ile de France, se voit aujourd'hui donner raison. Il s'inquiète cependant des conséquences pour les locataires des 28 535 logements du groupe et des répercussions désastreuses auxquelles on doit s'attendre : annulation ou report des plans de rénovations urbaines engagés, arrêt des constructions de logements neufs, baisse des effectifs salariés…
Les militants et les élus communistes dénoncent la stratégie des présidents des deux départements et de la ministre du logement. Le choix de ne pas étudier tous les scénarios possibles dont celui de la création d'un office public HLM est lourd de conséquences pour les locataires et privent les habitants de l'Essonne et des Yvelines d'un formidable outil au service des ménages modestes.
Les présidents des deux départements, Pierre BEDIER et François DUROVRAY, doivent prendre leurs responsabilités et mettre en œuvre la seule solution viable : celle de la création d'un office public HLM.
Fédération de l'Essonne du PCF
Corbeil-Essonnes, le 20 février 2018
Corbeil-Essonnes, le 20 février 2018
mardi 13 février 2018
lundi 22 janvier 2018
mardi 9 janvier 2018
Grève des blocs opératoires des hôpitaux de Longjumeau et Orsay
Fédération de l'Essonne du PCF
COMMUNIQUE
Depuis
lundi 8 janvier, les personnels des blocs opératoires des hôpitaux de
Longjumeau et Orsay sont en grève. En cause la dégradation de leurs
conditions de travail et les décisions prises sans véritable
concertation.
Les personnels grévistes dans leur tract
distribué dans les deux hôpitaux parlent des « contraintes budgétaires
qui pèsent sur l'hôpital et qui ne peuvent justifier de sacrifier la
qualité des soins en épuisant physiquement et psychologiquement le
personnel bienveillant qui ne demandent qu'à travailler dignement ! ». «
Nous ne sommes pas que des lignes budgétaires, des cases à remplir ou à
déplacer ! ».
Partout en France, nos établissements
hospitaliers sont malades des restrictions budgétaires qui leur sont
demandées et qui aboutissent à des situations catastrophiques pour les
patients et les personnels.
Partout en France, des fermetures
d'établissements publics de santé sont programmées. Tel en Essonne, avec
celle des trois hôpitaux de proximité de Juvisy, Longjumeau et Orsay. Le comité de défense de ces 3 hôpitaux a déjà recueilli 30
000 signatures contre ces projets de fermetures au profit d'un seul
établissement, ayant une capacité réduite de plus de la moitié, avec 450
lits sur le plateau de Saclay.
D'autres solutions existent pour répondre aux besoins d'un bassin de population de plus d'un demi-million d'habitants. C'est notre santé qui est en danger avec un accès aux soins qui se réduit jour après jour comme peau de chagrin !
Face à cette situation 1400 mouvements
ont déjà été engagés en 2017 pour sauver un hôpital ou bien un EPAD et
dénoncer la souffrance au travail des personnels hospitaliers avec à
chaque fois le soutien de la population locale.
Il est temps de dire stop ! La santé
n'est pas une marchandise. Une vraie politique de santé doit s'adapter
aux besoins réels, les budgets ne doivent pas être diminués
arbitrairement mais également adaptés pour y répondre.
Les communistes essonniens et les élus
communistes et républicains, soutiennent l'action des personnels des
blocs opératoires des hôpitaux de Longjumeau et d'Orsay, pour leurs
conditions de travail et pour assurer une garantie de soins et de
sécurité aux patients.
La direction doit entendre leurs revendications.
Corbeil-Essonnes, le 9 janvier 2018
vendredi 15 décembre 2017
Rassemblement au conseil municipal d'Igny pour défendre l'hôpital public
Précédent le conseil municipal d'Igny du 14 décembre dernier et l'examen d'une motion présentée par les élu.e.s de l'opposition de gauche pour défendre la rénovation des hôpitaux publics de proximité du nord de l'Essonne Juvisy, Longjumeau et Orsay et non leur fermeture, le Maire avait convié le directeur du groupement hospitalier à présenter son projet.
Une large délégation du comité de défense des 3 établissements était présente à cette occasion pour interpeller les élu.e.s ignissois sur les dangers d'un tel projet : suppression de 600 lits, 900 emplois hospitaliers pour ne disposer au final que d'un seul établissement de 450 lits loin d'être en capacité de répondre au besoin d'un bassin de population de plus d'un demi million d'habitants sans compter les problématiques de temps de trajets pour acheminer les patients en urgence vitale d'un bout à l'autre du département et alors que les autres établissements comme l'hôpital Sud Francilien sont déjà en surchauffe.
Une expression du comité de défense des hôpitaux de proximité a été distribuée aux élu.e.s à cette occasion.
A la suite de ce débat, outre l'ensemble des élu.e.s de l'opposition qui ont voté pour la motion défendant la rénovation des 3 établissements existants, 11 élu.e.s de la majorité se sont abstenus alors que le Maire d'Igny F. Vigouroux appelait à s'y opposer sur un total de 33 élu.e.s.
vendredi 17 novembre 2017
«Assises de la mobilité » : Pour une ligne 18 d'Orsay-Gif au RER D et le renforcement du service public du transport
«Assises de la mobilité » :
Financer les besoins en transports utiles plutôt que la traversée du plateau de Saclay et renforcer le service public du transport !
Financer les besoins en transports utiles plutôt que la traversée du plateau de Saclay et renforcer le service public du transport !
Le projet actuel de la ligne 18 prévoit de relier la gare Aéroport d’Orly à la gare Versailles Chantiers en traversant le plateau de Saclay. Les gares suivantes sont prévues pour l'Essonne : Massy Opéra, Massy Palaiseau, Palaiseau, Orsay-Gif, CEA Saint-Aubin.
Cette ligne est symbolique d’une vision de développement inégalitaire et passéiste de notre région à l’ère de la révolution numérique, comme nous l'avions dénoncé lorsque ce projet avait été dévoilé par Nicolas Sarkozy en 2008: transférer une grande partie de la recherche scientifique d’Ile-de-France sur le Plateau de Saclay, en consacrant des centaines de millions d’euros uniquement pour desservir en transports une zone de très faible densité avec le paradoxe de consacrer de moins en moins de moyens pour la recherche publique comme privée.
Le Commissariat Général à l’Investissement dirigé par Louis Schweitzer, instance dépendant du Premier Ministre, a émis en novembre 2015 un avis défavorable à la partie Orsay-Versailles, considérant que le trafic est beaucoup trop limité et le projet non rentable. Un tel avis défavorable est exceptionnel.
Pour les communistes essonniens, il s'agit de répondre aux besoins d’aujourd’hui et à ceux, nouveaux, qui s'expriment du fait de l'implantation effective d'établissements de recherche et d'entreprises dans le cadre du projet Paris Saclay.
Nous faisons donc la proposition suivante :
A la place du prolongement de la ligne 18 vers Versailles, la ligne 18 doit relier Orsay-Gif à l’ouest au RER D à l’est, par exemple à Montgeron. Un lien direct serait ainsi créé entre le RER D, ligne en très grande difficulté, et Orly, 1er pôle d’emploi du Sud francilien. La ligne 18 permettrait ainsi de soulager de manière utile les lignes B, C et D du RER.
Dans le même temps, il y a un besoin de financements prioritaires pour les transports locaux, existants ou à développer en urgence pour répondre dès maintenant aux enjeux les plus importants à l'échelle locale :
- RER B : renforcement de ce transport public essentiel (augmentation des fréquences, amélioration de la ponctualité, renouvellement du matériel roulant en élevant sa qualité et sa fiabilité),
- Dessertes locales du plateau de Saclay (liaisons douces, réseau de transports publics légers, et de Vélibs), Liaisons plateau-vallées et plateau – plateau (vers les Ulis et Courtaboeuf, complément industriel et technologique du plateau de Saclay) par téléphérique gros porteur (sous réserve d’étude de faisabilité, à partir de la/des gares du Guichet et/ou Orsay-Ville et/ou Bures), par TCSP (bus à haute capacité),
- Liaison Massy-Valenton,
- Liaison Évry-Massy-Versailles.
Oui M. MACRON, Oui Mme PECRESSE, l’État et la Région doivent donner la priorité à la mise en œuvre d’un service public proposant des solutions techniques adaptées aux besoins des essonniens, pour garantir la qualité, la performance et la politique tarifaire du futur réseau intermodal.
Ceci implique de refuser les idées de mise en concurrence des territoires et de privatisations des réseaux, qui ne feraient qu’empirer la situation que les essonniens comme l'ensemble des franciliens endurent depuis trop longtemps.
jeudi 16 novembre 2017
samedi 28 octobre 2017
Hôpital : le Maire de Palaiseau refuse le débat au conseil municipal
Pour le Maire de Palaiseau, les élu.e.s municipaux n’ont pas à se prononcer sur les projets qui touchent à l’avenir de l’hôpital public pour notre territoire.
Lors du conseil municipal du 16 octobre dernier, le Maire a ainsi réitéré son refus que les élu.e.s palaisiens se prononcent sur une motion déposée par le groupe communiste pointant les menaces liées au projet de fermeture des trois hôpitaux de proximité du nord de l'Essonne : Juvisy, Longjumeau et Orsay.
L'argument mis en avant par le Maire : “l’avenir des hôpitaux de Juvisy, Lonjumeau et d’Orsay (...) n’entre pas dans le cadre de ce que nous avons vocation à aborder en conseil municipal”.
Il est vrai que l'avenir des services d'urgence, de pédiatrie, de gériatrie entre autres, ne concerne en rien les Palaisiens ...
mardi 24 octobre 2017
Rassemblement pour la venue de Macron à Saclay mercredi 25 octobre
Pour dire ensemble « STOP à MACRON, OUI au progrès social » !
Rassemblement Mercredi à 17h00 devant Centrale Supelec*
Ainsi le Président de la République, se rend demain sur le plateau de Saclay. Un déplacement annoncé tardivement, sans doute pour éviter toute expression du mécontentement lors de sa visite. « Jupiter » craindrait-il les foudres de toutes celles et ceux qui refusent de subir la politique du Président des riches ?
Au-delà de son objet principal, l'Enseignement supérieur et la Recherche, cette visite, effectuée en plein débat budgétaire 2018, résonne en Essonne, comme un message d'encouragement « aux premiers de cordée ». Enrichissez-vous ! Au détriment des populations les moins aisées, de l'économie réelle, de l'emploi et de la formation, des services publics et bien sûr de la Recherche et de l'Enseignement supérieur ! C'est le sens de la suppression de l'ISF votée à l'Assemblée.
Car le projet de budget 2018 est une des pièces maîtresses de la panoplie déployée à partir des ordonnances sur le droit du travail pour casser le modèle social français. L'objectif est triple : baisser le « coût du travail » au lieu de s'attaquer au coût du capital, baisser les prélèvements obligatoires finançant les services publics, pour laisser s'envoler les prélèvements financiers et augmenter les dividendes des actionnaires.
Lors de la présentation du projet de budget 2018, la Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'innovation a annoncé une hausse de 712 millions d'euros du Projet Loi Finances MIRES 2018. Selon ses propos, 501 millions d'euros reviendrait à la « recherche », dont 87 millions d'euros pour les organismes publics de recherche !
Où est donc cette « hausse » dans le projet de budget 2018 en particulier pour l'ensemble des organismes publics de recherche ? Elle correspond en fait au financement des mesures salariales dans la Fonction publique ! De fait, il n'y a aucune augmentation des moyens budgétaires pour assurer les besoins des laboratoires.
Une grande partie de cette « hausse » annoncée des crédits pour la recherche serait orientée vers l'aéronautique civile (Ariane 6) pour 135 millions d'euros; vers le financement des grands instruments internationaux de recherche (160 millions d'euros), il s'agit d'argent qui n'ira pas directement aux laboratoires des organismes de recherche.
Concernant l'emploi scientifique, aucune création de poste pour l'Enseignement Supérieur et la Recherche, voire même une baisse de postes pour certains secteurs.
Avec ce budget 2018 en recul, le gouvernement continue sa politique, d'abandon d'une politique de Recherche à long terme. Cela va se traduire par encore plus d'austérité, de blocages de carrière, de recours à l'emploi précaire, de mal être au travail !
Le Président Macron à Saclay, flanqué de Mme Pécresse, Présidente de la Région et ancienne Ministre de l'Enseignement supérieur et des Universités sous Sarkozy, viennent sceller côte à côte en ce lieu, la poursuite de la dégradation des conditions d'exercice de la Recherche publique.
Dans ce débat, nos parlementaires porteront et défendront une autre orientation de la Recherche et de l'Enseignement supérieur, exigeront des moyens et des personnels supplémentaires pour répondre aux défis de notre avenir.
Le PCF, appelle toutes celles et ceux qui s'opposent à cette politique de casse sociale, qui refusent un avenir livré au carcan du CAC 40 et qui veulent œuvrer à une alternative politique, à se rassembler :
PCF Essonne
Corbeil-Essonnes le 23 octobre 2017
*Centrale Supelec : 3 Rue Joliot Curie, 91190 Gif-sur-Yvette
Rassemblement Mercredi à 17h00 devant Centrale Supelec*
Ainsi le Président de la République, se rend demain sur le plateau de Saclay. Un déplacement annoncé tardivement, sans doute pour éviter toute expression du mécontentement lors de sa visite. « Jupiter » craindrait-il les foudres de toutes celles et ceux qui refusent de subir la politique du Président des riches ?
Au-delà de son objet principal, l'Enseignement supérieur et la Recherche, cette visite, effectuée en plein débat budgétaire 2018, résonne en Essonne, comme un message d'encouragement « aux premiers de cordée ». Enrichissez-vous ! Au détriment des populations les moins aisées, de l'économie réelle, de l'emploi et de la formation, des services publics et bien sûr de la Recherche et de l'Enseignement supérieur ! C'est le sens de la suppression de l'ISF votée à l'Assemblée.
Car le projet de budget 2018 est une des pièces maîtresses de la panoplie déployée à partir des ordonnances sur le droit du travail pour casser le modèle social français. L'objectif est triple : baisser le « coût du travail » au lieu de s'attaquer au coût du capital, baisser les prélèvements obligatoires finançant les services publics, pour laisser s'envoler les prélèvements financiers et augmenter les dividendes des actionnaires.
Lors de la présentation du projet de budget 2018, la Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'innovation a annoncé une hausse de 712 millions d'euros du Projet Loi Finances MIRES 2018. Selon ses propos, 501 millions d'euros reviendrait à la « recherche », dont 87 millions d'euros pour les organismes publics de recherche !
Où est donc cette « hausse » dans le projet de budget 2018 en particulier pour l'ensemble des organismes publics de recherche ? Elle correspond en fait au financement des mesures salariales dans la Fonction publique ! De fait, il n'y a aucune augmentation des moyens budgétaires pour assurer les besoins des laboratoires.
Une grande partie de cette « hausse » annoncée des crédits pour la recherche serait orientée vers l'aéronautique civile (Ariane 6) pour 135 millions d'euros; vers le financement des grands instruments internationaux de recherche (160 millions d'euros), il s'agit d'argent qui n'ira pas directement aux laboratoires des organismes de recherche.
Concernant l'emploi scientifique, aucune création de poste pour l'Enseignement Supérieur et la Recherche, voire même une baisse de postes pour certains secteurs.
Avec ce budget 2018 en recul, le gouvernement continue sa politique, d'abandon d'une politique de Recherche à long terme. Cela va se traduire par encore plus d'austérité, de blocages de carrière, de recours à l'emploi précaire, de mal être au travail !
Le Président Macron à Saclay, flanqué de Mme Pécresse, Présidente de la Région et ancienne Ministre de l'Enseignement supérieur et des Universités sous Sarkozy, viennent sceller côte à côte en ce lieu, la poursuite de la dégradation des conditions d'exercice de la Recherche publique.
Dans ce débat, nos parlementaires porteront et défendront une autre orientation de la Recherche et de l'Enseignement supérieur, exigeront des moyens et des personnels supplémentaires pour répondre aux défis de notre avenir.
Le PCF, appelle toutes celles et ceux qui s'opposent à cette politique de casse sociale, qui refusent un avenir livré au carcan du CAC 40 et qui veulent œuvrer à une alternative politique, à se rassembler :
Mercredi à 17h00 à Centrale Supelec*
pour dire ensemble « STOP à MACRON, OUI au progrès social » !PCF Essonne
Corbeil-Essonnes le 23 octobre 2017
*Centrale Supelec : 3 Rue Joliot Curie, 91190 Gif-sur-Yvette
vendredi 29 septembre 2017
samedi 5 août 2017
Anniversaire de la Libération d'Igny : Hommage à Alphonse LINCKENHELY
Hommage à Alphonse
LINCKENHELY
Président du comité de Libération et
ancien Maire de la ville d’Igny
Ouvrier charpentier en fer, Alphonse Linckenhely (1894-1975) aura consacré toute sa vie à
Igny (Essonne).
Ayant connu les horreurs de la première guerre mondiale, la « der
des der » a un sens profond pour lui : celle de la défense de la paix
et de la fraternité entre tous les peuples pour empêcher une nouvelle guerre.
C'est ce qui le guidera pour participer au Congrès de Tours de 1920 d’où naîtra
le Parti communiste, section française de l'Internationale communiste.
En 1925, il participe aux actions condamnant la guerre coloniale du Rif
contre le peuple Marocain alors que les peuples coloniaux avaient payé un lourd
tribut dans les tranchées de 1913 à 1918.
Face à la menace fasciste en 1934, il participe à l’action et aux
efforts des communistes pour réaliser un vaste Front antifasciste regroupant
les démocrates de notre pays. Ce combat pour l'unité syndicale et politique
aboutira au Front populaire avec ses grandes conquêtes sociales et
démocratiques en 1936.
Alphonse Linckenhely participe ensuite à l'organisation de l'aide à
l'Espagne républicaine fragilisée par la politique de non intervention des pays
démocratiques et en danger suite au coup de force de Franco aidé par Hitler et
Mussolini. Il aidera à la création des Brigades internationales dont sera
membre un citoyen d'Igny Emmanuel Mignard avec de nombreux futurs résistants de
France comme Rol Tanguy et le colonel Fabien.
Après la défaite de la démocratie en Espagne, c'est celle de la France
qui s'annonce et ceux qui préfèrent Hitler au Front Populaire relèvent la tête.
Pendant la drôle de guerre ils ne sont pas inquiétés, alors que les communistes
sont pourchassés avec d'autres démocrates. Alphonse Linckenhely comme beaucoup
de militants communistes est arrêté en 1939. Interné au Havre, il s'échappera en
1940 pour entrer dans la clandestinité.
Le trouble de la période est dépassé par la culture antifasciste qui
imprègne l'état d'esprit des militants les plus conscients et les orientent sur
le chemin de la lutte antinazie. C'est le chemin qu'emprunte Alphonse
Linckenhely.
En octobre 1941 est créé le Front National de lutte pour la liberté et
l'indépendance de la France au sein duquel vont se retrouver des patriotes de
toutes tendances pour la libération de la France et l'instauration d'une
République Nouvelle.
Revenu à Igny Alphonse Linckenhely organise la résistance à Igny et aux
environs. Il lui faut prendre des contacts dans des conditions difficiles car
tout est désorganisé matériellement et moralement, les militants sont surveillés,
les amitiés incertaines. Il est en contact avec la direction nationale du Parti
communiste français clandestin qui se réunit à Gommonvilliers.

De nombreuses réalisations verront le jour sous son impulsion,
notamment de 1953 à 1965 : création de groupes scolaires, de logements
HLM, adductions d’eau et de l’assainissement. Il créera les premières classes
de neige de la commune, les colonies de vacances, les cours de danse, le stade
Jean Moulin entre autres.
Précédemment à l'occasion du 8 mai 1977, sous le début de mandat de Marcel Mouric, une première plaque avait été dévoilée à côté du porche du Clos des trois Arpents, premier groupe H.L.M réalisé par Alphonse Linckenhely.
La libération d’Igny en août
1944
Sous l’occupation, les allemands sont stationnés à St Nicolas. Et comme
partout en France, il y a malheureusement des collaborateurs encore plus
dangereux pour leur connaissance de la population dont celles et ceux
soupçonnés d’être communiste ou gaulliste.
En dépit de ces difficultés, le but des résistants est d’abord de
montrer à la population que l'occupation allemande ne peut pas, ne doit pas
être éternelle.
C’est dénoncer la trahison de Pétain et de sa politique de
collaboration qui vise à faire de la France une colonie allemande et aider en
réalité Hitler à conquérir toute l'Europe en instaurant un système raciste par
l'extermination des Juifs, des Tsiganes et des homosexuels, c’est-à-dire de
tous ceux qui sont différents.
C’est aussi rassembler tous les patriotes, aider les jeunes qui
refusent de partir travailler en Allemagne, les évadés des camps d'internement.
Distribuer des expressions antinazies, récupérer des armes, redonner confiance
en dépit de la répression qui s'abat sur la résistance.
Et avec la victoire de Stalingrad en février 1943, l'espoir change enfin
de camp et donne du crédit à ceux qui n'ont pas baissé les bras devant la
défaite.
Rassemblant la Résistance à Igny, Alphonse Linckenhely prépare alors les
conditions de la Libération.
Le 14 juillet 1944 est choisi pour en faire une démonstration de force
vis-à-vis de la population et pour montrer à l'occupant que la fin approche. Le
14 juillet est jour de grève, de manifestations populaires et d'actions de
toutes sortes, petites ou grandes, contre l'occupant. Alphonse Linckenhely
confie au groupe de l'Union de la jeunesse patriotique d’Igny, animé par le
futur Maire de Palaiseau Robert Vizet, la tâche d'organiser la pose du drapeau
tricolore à la mairie d'Igny et d'un rassemblement sur la tombe d'Estienne
d'Orves à Verrières le Buisson et suivant les circonstances une manifestation
dans les rues de Verrières.
Dans la nuit du 13 au 14 le drapeau tricolore est hissé en face de la
Mairie, au front du pylône électrique à l’angle de la rue Gabriel Péri et de la
rue Carnot avec l'inscription « la Résistance c'est la France ».
Si la population manifeste sa joie à la vue du drapeau le lendemain
matin, les allemands sont furieux. Le drapeau restera deux jours. La légende
dit que les allemands craignaient que le pylône soit électrifié.
Le 14 juillet le rassemblement a lieu sur la tombe d'Estienne d'Orves,
lieutenant de vaisseau fusillé en 1943, pour lui rendre hommage.
Le sacrifice de Gabriel Péri journaliste à l’Humanité et de l’officier d'Estienne
d'Orves symbolise l'Union de la Résistance évoquée par Aragon « Celui qui
croyait au ciel. Celui qui n'y croyait pas. ».
C'est au chant de la Marseillaise et du chant du Départ, ponctués de
slogans antinazis que la manifestation va se dérouler. Des tracts sont
distribués et une prise de parole appelle les gens à rejoindre la Résistance.
Devant la détermination des jeunes une patrouille cycliste allemande va
rebrousser son chemin.
Par la suite, Alphonse Linckenhely met en place le comité de Libération
en veillant à ce que toutes les forces patriotiques y soient représentées. Des
plans d'occupation des édifices publics sont élaborés et les équipes désignées.
Ce qui sera effectif dès le 25 avril à 8h du matin marquant ainsi la libération
de la commune.
Dans le même temps les forces allemandes de 2000 hommes sont bloquées
sur le plateau de Saclay se rendant à un officier de l'Armée Leclerc.
Ainsi Igny et l'Ile-de-France vont retrouver la liberté par les forces
conjuguées de la Résistance et de l'armée Leclerc.
En commémorant chaque année l’anniversaire de la Libération et en
rendant hommage à tous ceux et toutes celles qui sont morts pour la libération
de la France et de l'Europe et à des hommes comme Alphonse Linckenhely, nous
avons le devoir de préserver l'héritage de leur idéal de justice et de liberté.
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