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samedi 15 novembre 2014

Soirée débat à Igny : "Quelle France voulons-nous ?"

Soirée débat

Jeudi 27 novembre 20h30 à Igny
salle Paul Eluard – rue Jules Ferry





Front de Gauche Palaiseau Front de Gauche Igny Front de Gauche Bièvres Front de Gauche Saclay Front de Gauche Saint-Aubin Front de Gauche Vauhallan Front de Gauche Villiers-le-Bâcle Front de Gauche Villebon-sur-Yvette Front de Gauche Ballainvilliers Front de Gauche Champlan Front de Gauche Saulx-Les-Chartreux Front de Gauche Villejust PCF Palaiseau PCF Igny PCF Bièvres PCF Saclay PCF Saint-Aubin PCF Vauhallan PCF Villiers-le-Bâcle PCF Villebon-sur-Yvette PCF Ballainvilliers PCF Champlan PCF Saulx-Les-Chartreux PCF Villejust

dimanche 24 février 2013

Pour l'amélioration du RER B et un financement juste du pass navigo au tarif unique

Une grande mobilisation du Front de Gauche en faveur de l’amélioration du RER B et du financement du Pass navigo au tarif unique 

 Le Front de Gauche était pleinement mobilisé mardi 19 février au matin afin d’appeler à signer une pétition (http://www.petitions24.net/rer-b) exigeant l’amélioration de la qualité du service public pour la ligne B du RER et le fait que le financement du tarif unique pour le pass navigo ne repose pas uniquement sur les usagers.

Elu-es, adhérent-es des organisations du Front de Gauche, syndicalistes et citoyen-nes, ce sont près de 150 militant-es qui étaient mobilisés entre 7h et 9h dans toutes les gares du RER B pour le sud francilien. C’était le cas en particulier pour notre territoire avec près de 50 militant-es mobilisés aux gares de Lozère, Palaiseau Villebon, Palaiseau, Massy-Palaiseau et Massy Verrières. Parmi eux, des élu-es du conseil régional d’Ile de France Philippe Camo, secrétaire départemental du PCF, François Delapierre et Pascale Le Neouanic (PG), des élu-es de la ville de Massy Colette Jan, Philippe Judalet (PCF) et Marie Pierre Opprandi (PG), de Palaiseau Joëlle Pinna, Maire-adjointe et d'Igny Pierre Picot 1er Maire-adjoint et délégué à la CAPS ainsi que Françoise Saint-Hilaire Maire-Adjointe (PCF).

Une bataille en cours des parlementaires PCF - Front de Gauche pour un financement plus juste du pass navigo

Cette action du Front de Gauche aux gares du RER B renforce aussi l’initiative d’une proposition de loi portée actuellement par la sénatrice PCF du Val de Marne Laurence Cohen. Son objet est d’harmoniser par le haut le versement transport payé par les entreprises franciliennes afin de financer l’instauration d’un pass navigo unique en Île-de-France et d’amplifier l’offre de transports.

Le Conseil Régional d’Île- de-France et le STIF, tous deux dirigés par Jean-Paul Huchon et une majorité de gauche, avaient déjà acté en décembre 2011 sur proposition des élu-es communistes, non seulement le principe d’une harmonisation du versement transport mais également l’instauration d’un Pass navigo unique au tarif de la zone 1-2 .

Mais pour l’instant une majorité de sénateurs y compris à gauche (PS, PRG et MRC), à l’exception des groupes communiste et écologiste, ont estimé lors d’un premier examen du projet de loi qu’il ne fallait pas, au travers du versement transport, solliciter les entreprises et ce, au nom de la compétitivité. Un tel argument n’est pas acceptable. Les entreprises doivent mieux participer au financement des transports publics, qui sont un atout pour leur attractivité. Et ce rejet ouvre la porte à de nouveaux efforts qui vont peser exclusivement sur les usagers et les collectivités alors que nous subissons déjà de plein fouet les effets de la crise.

Les parlementaires communistes et républicains continueront de se mobiliser afin qu’une majorité se constitue en séance publique mercredi 27 février, permettant enfin aux habitants et habitantes d’Île-de-France de bénéficier de l’engagement pris par la gauche régionale rassemblée, sous le slogan, « une Région, une zone ».

dimanche 27 novembre 2011

Contribution pour un débat public national sur les enjeux énergétiques

vendredi 18 novembre 2011

Énergie : « Que le débat s'ouvre vraiment à gauche ! »

Nous avions alerté la semaine passée sur les dangers de la conclusion d'un accord réalisé à la hâte, et en dehors de tout débat public, entre le PS et EELV sur les enjeux énergétiques. Nous considérions en effet qu'il n'était pas possible que l'avenir énergétique de la France se règle par des « tractations de couloirs » en échange de circonscriptions.

Le résultat est là, comme le souligne Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, « Un accord bâclé, sans ambition réelle pour une politique cohérente de transition énergétique, avec des dangers évidents pour la maîtrise publique et industrielle de la filière, le sort des salariés et les tarifs de l'énergie ».
Ainsi cet accord comporte l'engagement de la fermeture de 24 réacteurs nucléaires d’ici 2025, en commençant par l’arrêt immédiat de Fessenheim, l'arrêt du retraitement et la filière MOX (combustible) mais aussi la réduction de la consommation d'électricité ! Le contenu de cet accord provoque de l'inquiétude et de la colère chez les salariés du nucléaire. Arrêter un site nucléaire, ce sont des conséquences économiques, sociales en cascade ! Ce sont des familles entières qui vont se trouver prises en otage, subissant la délocalisation de leur emploi, voire la perte de celui-ci. Comment, pour des forces de gauche, prendre de telles décisions sans leur donner voix au chapitre ?

La polémique relative à la valse hésitation du passage concernant la filière MOX dans le texte du PS conforte notre opinion sur la légèreté d'un compromis politicien qui risque – s’il devait être confirmé – de compromettre l'avenir énergétique de notre pays.

Le Front de gauche propose une autre méthode incluant les citoyens : un grand débat public national et citoyen auquel seront associés les salariés. Un débat conduit de façon sérieuse et approfondie, tranché par un référendum. La gauche pour réussir le changement et assurer le droit à l'énergie pour toutes et tous, à un prix abordable, ne peut faire l'impasse sur cette exigence démocratique. C'est la seule méthode qui vaille puisque ce débat traverse tout le pays, toute la gauche, y compris le Front de gauche, sur la question du nucléaire.

Nous considérons que la première des urgences est de faire face aux risques patents du réchauffement climatique et donc d'élaborer un plan de sortie des énergies carbonées. Plus généralement nous sommes favorables à un plan d'économies d'énergies. Nous visons la sobriété énergétique c'est à dire moins de consommation pour des usages identiques.

Pour ce qui est du nucléaire, l'avenir de la filière doit être tranché dans le cadre d'une vision d'ensemble de la transition énergétique. Le PCF est favorable au maintien d'une filière industrielle 100% publique et mieux sécurisée au sein d'un mixe énergétique rééquilibré.
Pour ce faire nous versons au débat la proposition de la création d'un véritable service public à travers la constitution d’un pôle public de l’énergie, émancipé des logiques financières ; contrairement à ce qu’organisent actuellement les partis de droite et le MEDEF dans le secteur : privatisation et sous-traitance.
Ce pôle serait doté de capacités d'investissement dans la recherche, dans la promotion d'un plan industriel de développement des énergies renouvelables et de nouvelles capacités de production, tout en maintenant un coût d’accès à l’énergie acceptable pour tous les usagers.

Il s’agirait également de fédérer tous les acteurs de la filière énergétique, qu’ils relèvent de la recherche, de la production ou de la distribution de l’énergie, et en premier lieu EDF, GDF, du CEA et d’AREVA et ceci pour aller vers de nouvelles formes de nationalisations. En toute indépendance, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avec l’appui technique de l'Institut de recherche en sûreté nucléaire (IRSN) doivent rester les outils de contrôle de la sûreté et de la radioprotection.
Que le débat s'ouvre vraiment à gauche !

Parti communiste français,

Paris, le 18 novembre 2011.