Tribunes Palaiseau Mag 2014 - 2020

Retrouvez ci-dessous les tribunes du groupe des élues PCF de Palaiseau, Joelle Pinna et Chrystel Leboeuf,  pour le mandat 2014-2020.

2014       
mai               Utiles à tous, constructifs et rassembleurs   
juin               Rythmes scolaires : remettre l'élève au centre de l'école   
juillet-août  Vacances, ce n'est pas un luxe !   
septembre   Réforme territoriale...donner la parole aux citoyens   
octobre         Les associations, acteur essentiel de la vie communal   
novembre    Sécurité : répondre aux vrais besoins des palaisien-nes   
déc-janvier  Démocratie - CDT   
       
2015       
février          Palaiseau est Charlie
mars             Le 19 mars 1962 : in de la guerre en Algérie   
avril              Centre de sécurité sociale : encore un service public fermé à Palaiseau   
mai               Budget : la droite met en œuvre la politique d'austérité   
juin               Lutter contre l'habitat indigne et les expulsions locatives   
juillet-août  Le droit aux vacances : un choix politique   
septembre   Coupes budgétaires ; les familles trinquent à nouveau pour la rentrée scolaire   
octobre         Laissons vivre l'expérience culturelle du « Ferry »   
novembre    Révision du PLU : l'affaire de tous les palaisiens   
déc-janvier  Vouloir et construire un monde un monde solidaire, libre et en paix   
       
2016       
février          Métro ligne 18 : Répondre aux besoins sans traverser le Plateau de Saclay   
mars             Santé publique : Non à la cure d'amaigrissement pour notre territoire   
avril              Opievoy dissous : Quel avenir pour les locataires ?   
mai               Panama l'a montré : l'argent existe pour faire d'autres choix que l'austérité   
juin               Bien vieillir à Palaiseau  assez d'efforts pour les familles !   
juillet-août  Quelles leçons tirer après la crue de l'Yvette ?   
septembre   Bureau de Poste de Lozère : l'exigence d'un service public de qualité   
octobre        École : Une note toujours plus salée pour les familles   
novembre    Cession au privé des logements Opievoy : à qui cela profite-t-il ?   
déc-janvier Sécurité : ne pas substituer la Police municipale à la Police nationale ! (non publiée)
       
2017       
février          Retour sur les vœux du maire : que va-t-il rester du Palaiseau pour tous   
mars             Agglomération Paris-Saclay : des choix qui ne répondent pas aux besoins   
avril              Pour une culture accessible à tous à Palaiseau   
mai               Vote du budget : les palaisiens paient encore l'addition   
juin               Se loger devient un luxe à Palaiseau, nous voulons en faire un droit   
juillet-août  Exposition universelle: de nombreuses questions restent en suspens !   
septembre   L’école de l’égalité reste à construire   
octobre        Contrats aidés : Palaiseau n’est pas épargnée   
novembre    PLU de Palaiseau : une vision figée qui manque d'ambition sociale et écologique   
déc-janvier   Hôpital : le maire refuse que le conseil municipal s’exprime (non publiée)
       
2018       
février         Hôpital : le maire refuse que le conseil municipal s’exprime    
mars            Budget 2018 : Payer plus pour avoir moins !   
avril             Résidences Yvelines Essonne : Retrait de l’actionnaire majoritaire privé
mai              Paris-Saclay : çà suffit de jouer avec notre territoire !   
juin              La grande braderie du patrimoine de Palaiseau   
juillet-août Projet de mini hôpital à Saclay : le maire à contresens    
septembre  Robert Vizet  : «  avec vous et pour vous  »   
octobre       Un nouvel espace citoyen à Palaiseau ouvert à toutes et à tous    
novembre   Sport pour tous : l’arbre qui cache la forêt    
dec-janvier SIOM : Méthodes de crapules contre l’emploi et la qualité de service public    
       
2019       
février         Ensemble, redonnons l’espoir à Palaiseau   
mars            RER B : les faux-semblants de la Présidente de région et du maire    
avril             Monsieur le maire, soyez enfin au rendez-vous de l’Histoire !   
mai              Transports du quotidien : changeons de braquet !    
juin              Une régie publique de l’eau c’est possible !   
juillet-août Référendum : signons la pétition pour défendre ADP !   
septembre  Hommage à Robert Vizet : inconséquence consternante du maire de Palaiseau    
octobre        Exigeons de La Poste un retour immédiat à la normale    
novembre   RER B : Le maire lance une pétition pour une bataille ... gagnée d'avance !   
dec-janvier OPIEVOY: nos craintes toujours de mise (non publiée)
       
2020       
février          OPIEVOY : nos craintes toujours de mise   
mars             A vos côtés aujourd’hui et demain     
avril              Crise sanitaire : Tribune commune à tous les élus du Conseil municipal
mai               Les derniers sont les premiers   



Mai 2014
Utiles à tous, constructifs et rassembleurs
La sensibilité communiste se trouvant reconnue dans le nouveau Conseil municipal, cette tribune dont nous disposons me permet de revenir sur les priorités d’actions locales dont nous avons été porteurs lors de cette dernière élection. L’emploi : Les entreprises appelées à venir s’installer sur le plateau près de Polytechnique, doivent permettre à des Palaisiens demandeurs de trouver à y être recrutés. Désormais Président délégué de la Caps, notre maire devra y être attentif, comme il se devra pour mettre en œuvre son programme municipal, de développer l’emploi public. Le logement : Face à la demande toujours croissante de logements, nous estimons que l’effort qui devra être fait durant ce mandat sera d’élever à 28% le taux des logements sociaux des habitations sur la ville, indispensable pour assurer la mixité sociale. Le pouvoir d’achat : La politique d’austérité menée actuellement ne doit en aucun cas frapper les services rendus aux personnes habitant Palaiseau. L’accès pour tous, au moindre coût, à toutes les structures doit être garanti. Le service public : Ce dernier rempart contre l’exclusion doit être absolument protégé. Il est le lieu privilégié d’échanges et de réponses aux difficultés rencontrées par beaucoup. Nous ne pourrons accepter sa dégradation. Ces priorités, expression de notre volonté de placer l’humain au cœur de toutes les politiques publiques, sera le fil conducteur de notre action au sein de ce nouveau conseil municipal. Nous nous y voulons utiles à tous, constructifs et rassembleurs.


Juin 2014
Rythmes scolaires : remettre l’élève au centre de l’école
Le conseil supérieur de l’éducation a rejeté le projet «assouplissant» la réforme des rythmes scolaires. Réforme «très mal engagée» et «depuis le début très mal conduite» comme le rappelait André Chassaigne, député PCF Front de Gauche. Si un consensus existait pour revenir sur la semaine de quatre jours imposée sans concertation par le précédent gouvernement de droite, la réforme actuelle témoigne du même manque de concertation, loin d’une réflexion plus globale sur le rôle de l’école de la République. Afin de désamorcer la contestation grandissante, la loi donne aux maires le libre choix de l’organisation du temps scolaire. En se défaussant sur les maires, l’État érige donc l’inégalité en principe. Dans un contexte de purge austéritaire imposée aux collectivités, le montant du fonds de compensation (non pérenne) ne couvre pas la totalité des frais de mise en œuvre. Cette situation ne pourra que renforcer la fracture sociale et mettre en péril la réussite d’une réforme égalitaire des rythmes. Si la concertation avec les communes est évidemment indispensable, ce que la droite avait négligé lors de la mise en place de la semaine de quatre jours, les grands préceptes régissant l’organisation du temps scolaire doivent relever de la responsabilité de l’État, au nom du principe d’égalité et d’unicité du territoire. Un élève doit disposer du même temps d’apprentissage des savoirs dispensés par l’Éducation nationale partout en France. Voilà pourquoi nous estimons cette loi dangereuse car elle porte les prémices d’une déstabilisation de l’Éducation nationale, sans répondre à l’enjeu essentiel d’un grand service public qui redonne force à la démocratisation scolaire.

Juillet-Aout 2014
Les vacances, ce n’est pas un luxe !
À Palaiseau, tout le monde ne partira pas en vacances cette année, comme moins d'un Français sur deux. Le chômage et la baisse du pouvoir d'achat, conséquence de la crise du capitalisme, conjuguée aux mesures d'austérité en sont les causes directes. Plus de 70 ans après le Front populaire, le droit aux vacances n’est toujours pas une réalité. À partir des années 1920, la classe ouvrière s’organisait pour revendiquer ce droit. Revendication qui aboutira en 1936 à deux semaines de congés payés. Puis de 1936 à 1982, les grèves et les mobilisations permettront de passer de 2 à 5 semaines. Les vacances n’offrent pas seulement l’occasion de se reposer et de s’épanouir. C’est tout simplement un moment de bonheur et de détente. Elles permettent aux personnes en difficulté de sortir de leur isolement et aux familles de partager des moments forts, tout en favorisant l’indépendance et l’autonomie des enfants avec les «colos» qui apprennent la vie en commun. Comment accepter encore au 21e siècle que des familles, des enfants soient privés de ce droit élémentaire, avec toutes les conséquences négatives sur la santé, l'intégration scolaire, la vie de famille, la découverte des autres ? Le droit aux vacances, outre ses aspects humains, est aussi un facteur de développement économique par la relance de la consommation. Il y a 50 ans, la Ville de Palaiseau acquérait un centre de vacances dans un cadre privilégié à Vaux. Cet équipement municipal a montré son utilité et permis à des milliers d’enfants palaisiens et leurs familles de découvrir d’autres horizons. Cette ambition de permettre à tout jeune Palaisien de connaître un moment de vacances dans sa jeunesse doit se poursuivre.

Septembre 2014
Réforme territoriale … donner la parole aux citoyens
La réforme territoriale prévue par le gouvernement est un «chamboulement» extrême pour notre pays. Pilotée par des objectifs d’austérité et de compétition entre territoires, elle tourne le dos à l’efficacité sociale, publique et démocratique et affectera directement les communes et les citoyens. François Hollande s’apprête à créer des méga-régions, à supprimer les départements et à créer des structures intercommunales démesurées au détriment des communes, augurant leur démantèlement. Nos institutions locales seront, à court terme, écrasées par ces mastodontes que vont être les métropoles et les futures régions. Le budget des collectivités locales va être réduit de 11 milliards d’euros alors qu’elles constituaient un des principaux moteurs de la croissance. C’est préparer le terrain aux privatisations des services publics locaux au profit de grands groupes privés. La décentralisation que nous voulons doit valoriser les atouts et les bilans des collectivités locales et non le contraire. La commune doit demeurer ce lieu de proximité de notre vie démocratique, aux compétences au plus près des citoyens, leur permettant de maîtriser leur vie et leur environnement. Tournant le dos à des décennies de décentralisation, cette réforme ne s’attaque pas aux enjeux majeurs que sont le renouveau démocratique et celui de l’action publique. Il s’agit en fait de répondre aux exigences des forces patronales et de la finance dont l’emprise s’accroît toujours plus. Nous sommes fermement opposés à cette grande braderie territoriale. Cette réforme doit être repensée dans sa globalité. Elle doit associer la population dans le cadre d’un grand débat républicain et être validée par un référendum.

Octobre 2014
Les associations, acteur essentiel de la vie communale
Le 1er juillet 1901 était votée la loi introduisant la liberté d’association. Cette avancée démocratique permet depuis à tout citoyen de s’associer librement. Les associations accompagnent quotidiennement l’action publique pour nos concitoyen-ne-s dans les domaines tels que la culture, les loisirs, la santé, l’action sociale, l’environnement, l’humanitaire... Et faut-il le rappeler, elles ne pourraient exister sans l’implication des bénévoles qui chaque jour donnent de leur temps. Ce temps différent que chacun peut consacrer grâce aux avancées sociales qu’a connu notre pays avec la réduction du temps de travail et la retraite à 60 ans. Sur Palaiseau, les associations participent à l’équilibre social, au développement personnel, au soutien aux plus démunis. Certaines sont créatrices d’emploi. Nous avons besoin qu’elles continuent leurs actions, nous avons besoin de leurs savoir-faire qui est une richesse qu’il faut préserver pour leur apport à la vie de notre ville. Le rôle de la municipalité doit être de les accompagner dans leurs actions. C’est leur octroyer les moyens nécessaires, matériels, financiers en favorisant les subventions de fonctionnement centrées sur le projet associatif et en locaux, pour améliorer la qualité de l’accueil et l’arrivée de nouvelles dans nos quartiers. Au moment où est discuté le remplacement de la circulaire Fillon imposant aux associations les critères de gestion du privé, nous proposons une loi qui confortera les possibilités d’agir des associations au service de l’intérêt général et préservera les libertés associatives. Le nombre, la diversité des associations présentes au forum, démontrent combien elles contribuent au dynamisme de notre ville.

Novembre 2014
Sécurité : Répondre aux vrais besoins des Palaisien-nes
L’aspiration de chacun à vivre en sécurité est juste et légitime. Elle ne peut souffrir d’une instrumentalisation à des fins partisanes et exige que l’État y apporte les moyens d’un grand Service public. Là aussi hélas, les communes sont appelées non pas en complément mais plus en force de substitution. Vivre en sécurité tout au long de sa vie, c’est autant être bien logé sans craindre une expulsion, avoir un travail correct et non précaire, accéder sans entrave aux soins nécessaires, que de voir mis en œuvre au quotidien dans sa ville des politiques de prévention de la délinquance, des incivilités et de la criminalité. Dans le cadre du futur budget de la commune, le maire propose de renforcer les moyens de la police municipale. À commencer par refaire un audit dont le coût n’est pas négligeable et dont nous peinons à mesurer l’intérêt. Il propose l’embauche d’agents supplémentaires, des équipements, dont des caméras de poitrine. Pour quels objectifs ? C’est à ce titre que nous avons suggéré, avant toute décision de dépenses, que les besoins de sécurité dans la ville fassent l’objet d’une discussion partagée avec l’ensemble de la population. Cela semble plus prioritaire que la création de référents «vigiles» dans nos quartiers, avec le risque de l’arbitraire. Les communistes sont attachés à ce que chaque Palaisien-ne puisse vivre en sécurité. La réduction des moyens accordés aux communes et la rigueur imposée aux services de Gendarmerie et de Police ne permettent pas aujourd’hui à l’État de répondre aux attentes des citoyens. C’est pourquoi nous souhaitons que les réponses apportées aux besoins de sécurité républicaine à Palaiseau soient efficaces et parfaitement identifiées. 

Décembre 2014-Janvier 2015
Démocratie !
La manière dont se prépare le Contrat de Développement Territorial illustre le caractère autoritaire de l’aménagement engagé dans et autour de Polytechnique. Ce contrat aliène le pouvoir d’intervention des communes concernées avec des aménagements prévus impactant les équilibres urbains et sociologiques de nos villes. L’indispensable intervention des citoyens sur de tels enjeux est réduite à une réunion de présentation des choix déjà arrêtés et à l’ouverture d’un registre de remarques écrites, dont il ne sera guère tenu compte à l’image de l’enquête publique du barrage de Sivens. Or les enjeux ne sont pas moindres, puisqu’il s’agit de dessiner le Grand Paris et de faire du Plateau le nerf névralgique de la recherche française. Recherche publique, parlons-en ! Au profit de l’intérêt général, alors qu’étudiants et enseignants chercheurs font face à l’austérité qui frappe leurs moyens ? Ou sous l’emprise grandissante du capital qui contrôle aujourd’hui l’ensemble des activités humaines et sociales ? Logements pour tous, parlons-en ! Quels que soient leur nombre et leur nature, ce qui mérite déjà un débat de fond, rien de ce qui est envisagé ne répond aux besoins des Palaisiens. Certes la démocratie participative n’est pas un exercice simple et n’échappe pas aujourd’hui aux différents groupes de pression. Mais l’indispensable participation des citoyens aux desseins de leur avenir, doit demeurer le fondement de nos valeurs républicaines. Honte à ceux qui veulent s’exonérer d’un tel effort. Les communistes se veulent avec vous, utiles et constructifs, porteurs d’une telle exigence. Démocratie ! Tel est notre combat et le sens de nos vœux que nous vous présentons pour 2015.


Février 2015
Palaiseau est Charlie ! Renforçons le vivre ensemble autour des valeurs de notre République : Liberté Égalité Fraternité (Tribune commune avec le groupe Palaiseau Passionnément)
Nous avions prévu une tribune commune des oppositions. Le maire l’a refusée ! Dès l’annonce du crime odieux perpétré dans les locaux de Charlie Hebdo le mercredi 7 janvier, plus de 200 personnes se sont rassemblées devant la mairie. Cela prouve la vitalité du sentiment républicain dans notre ville et son profond attachement à ses valeurs qui fondent son identité, son histoire et sa vie démocratique. Nous rejetons viscéralement le fanatisme, le racisme et l’antisémitisme d’où qu’ils viennent. Nous refusons catégoriquement l’amalgame entre les auteurs de ces crimes odieux et nos compatriotes de confession musulmane. Nous défendons partout la laïcité. Grâce à elle, la République garantit la liberté religieuse et de conscience, elle protège notre société contre les communautarismes et les dérives intégristes. Restons Charlie en refusant la violence, les exclusions, le racisme, l’antisémitisme et la logique de guerre. Pour être vivantes, efficaces et renforcer le vivre-ensemble, les valeurs de la République doivent notamment s’incarner dans des services publics adaptés et actifs dans nos quartiers, nos résidences, nos écoles, auprès des personnes de tous âges, accessibles à tous et toutes quels que soient les handicaps, les revenus ou la situation familiale. Nous sommes donc attachés au renforcement de ces services publics, au soutien des associations qui font un formidable travail de cohésion sociale, aux politiques qui défendent le vivre-ensemble tous les jours et concrètement. C’est avec la liberté de créer, … (suite de l’article dans la colonne du Groupe PCF)
 (suite de l’article du Groupe Palaiseau Passionnément) … de se rencontrer, d’être solidaires les uns avec les autres qu’on évitera le délitement des liens sociaux, l’isolement et le communautarisme. Nous avons compris brutalement combien la liberté d’expression et de création était le fondement de notre société démocratique. C’est pourquoi les dernières décisions concernant de nombreux services nous inquiètent. À Palaiseau, le Ferry permettait à de nombreux jeunes de se retrouver, d’échanger, de créer ensemble pour la plus grande joie des artistes et du public. Dans ce pays de culture, de dessinateurs, de bibliothèques, de cinémas et d’arts vivants, donnons les moyens au Ferry de poursuivre son activité. L’Atelier santé-ville est menacé par la suppression d’un demi poste du chargé de mission qui a accompagné la mise en place de l’Atelier depuis son début en 2009. Ce dispositif a rencontré un vif succès auprès des professionnels de la santé. Il a permis de travailler efficacement pour l’accès au soin de populations très fragilisées, la prévention sur les comportements à risques des jeunes, la santé physique et mentale ainsi que les conduites addictives dans nos quartiers. Cet emploi doit être maintenu. De même, la suppression de deux postes d’aides pour les personnes âgées est incompréhensible. La meilleure réponse à la tragédie que nous venons de vivre, c’est plus d’égalité, de solidarité réelle, plus d’échanges et plus d’entraide. Donnons un nouvel élan aux services et aux emplois publics. La ville de Palaiseau qui a une longue tradition de solidarité et de bien-vivre ensemble se doit de montrer l’exemple !

Mars 2015
Le 19 mars 1962 : Fin de la guerre d'Algérie
Le 19 mars 1962, les accords d’Evian mettaient fin aux combats meurtriers ayant opposé pendant huit années la France et l’Algérie. Cette date fut légitimée par 90% des français, lors d’un référendum organisé par le Président de la République d’alors, le Général De Gaulle. Cela ne marqua pas cependant la fin des violences en Algérie, en particulier celles terroristes de l’extrême droite et de l’OAS. Devant le Parlement algérien en 2012, François Hollande, faisait un pas en avant - mesuré - dans la reconnaissance de la vérité sur le colonialisme français en Algérie. Il reste encore à notre République le fait d’assumer la responsabilité d’une page terrible et inacceptable de sa propre histoire : reconnaître les crimes et les pratiques inhumaines de l’État français, qualifier le système colonial de profondément injuste et brutal et ouvrir les archives pour que la vérité soit connue de tous. Il ne pourra y avoir de réconciliation sans reconnaissance de la souffrance de l’autre et l’acceptation de sa propre responsabilité. Décédé en 2013 à Palaiseau, Henri Alleg, journaliste, arrêté en 1957 en pleine bataille d’Alger en raison de son engagement anti-colonial, est l’auteur du livre « La question » ayant dénoncé le premier la pratique de la torture. Lors de ces obsèques, le président algérien rappelait que «La Question» est « l’un des textes majeurs qui, par leur retentissement universel et la prise de conscience qu’ils ont suscité à travers le monde, ont indéniablement contribué à servir la noble cause des droits de l’Homme en général.» C’est le sens de notre appel pour que Palaiseau soit au rendez-vous de l'Histoire en rendant hommage à cette personnalité de notre ville.

Avril 2015
Centre de sécurité sociale : encore un service public de proximité fermé à Palaiseau
Nous ne disposons plus de centre de Sécurité Sociale à Palaiseau. Après avoir réduit ses horaires d’ouverture comme peau de chagrin, ce service public a «sans autre forme de procès» fermé ses portes. La même recette est en cours pour la poste à Lozère. Cette mesure est justifiée par «souci d’économies» soit disant pour aider la branche maladie de la Sécurité Sociale minée par la montée du chômage. Il serait donc «responsable» d’assumer cette régression sociale. Archaïques seraient ceux qui refusent la suppression de ce service public alors qu’il est financé par leurs cotisations sociales ? Et si le chômage baissait, verrions-nous une réouverture de ce centre ? Les conséquences d’une telle fermeture ne sont pourtant pas neutres : cette «rationalisation» va conduire à une réduction des effectifs et à de nouvelles inégalités obligeant à se déplacer dans une autre ville, à attendre plus longtemps des prestations maladie et pour la retraite. Cette politique d’austérité qui frappe l’ensemble des services publics se met en œuvre à l’échelle communale. Dès son premier budget, le maire applique une réduction drastique de tous les crédits affectés entre autre à la solidarité et à l’éducation populaire. Il est responsable d’agir pour que l’État donne aux communes les moyens de répondre aux attentes de leur population. Il est tout autant responsable pour la sécurité sociale que les revenus financiers paient une cotisation au même taux que celui des salarié-es. Il est temps que la satisfaction des besoins humains constitue le moteur de nos politiques publiques. Il est urgent que toutes celles et ceux qui veulent un Palaiseau pour tous, un Palaiseau solidaire se rassemblent.

Mai 2015
Budget : la droite met en œuvre la politique d'austérité
Arrêt des contrats CDD, fermeture de la piscine municipale, non remplacement du poste d’assistance sociale, le Ferry,… , voilà quelques-unes des mesures adoptées au dernier conseil municipal.
Pour justifier ces choix d’austérité, le maire dénonce à Palaiseau ce qu'il approuve ailleurs : la baisse de la dotation d’État aux communes. Si nous la dénonçons aussi, nous refusons, nous, de la subir. Dans l’intérêt des Palaisiens, nous nous y opposons concrètement.
Le choix des banques auprès desquelles la municipalité précédente a contracté des emprunts est aussi contesté. Le vrai problème est que les communes soient obligées de se soumettre aux intérêts des banques privées pour leurs investissements. D’autres communes ont fait le choix de se battre et ont gagné des renégociations du taux d’emprunt.
La réponse à terme ne peut se trouver que dans le retour à une banque publique au service des collectivités territoriales.
Ce que nous dénonçons aussi, c’est la manière dont ce budget a été construit.
Le maire a préféré faire appel à des cabinets privés pour identifier des ressources à la place du personnel communal, qui en a pourtant la compétence.
Et à nouveau un cabinet privé est appelé à réaliser une enquête sur la délinquance alors qu’une étude a déjà été réalisée. Si on y ajoute le coût de tels choix, cela pose question.
Enfin, alors que nous en avions fait la proposition lors du débat sur l’orientation budgétaire, nous regrettons que la démocratie participative n’ait pas été mise en œuvre, en invitant à s’exprimer les Palaisiens et les acteurs de la vie locale, les associations et les services publics de proximité de l’éducation, de la santé, de l’action sociale.

Juin 2015
Lutter contre l'habitat indigne et les expulsions locatives
La Fondation Abbé Pierre en 2015 dénonce encore le scandale du mal-logement qui continue de s'accroître : 3,5 millions de mal-logés, 1,8 million en attente d'un logement, multiplication des bidonvilles, doublement du nombre de SDF en 10 ans.
Le mal-logement a des conséquences sur la santé, la réussite scolaire, l'emploi, la vie sociale et fragilise la construction d'un avenir. Le logement est un droit, une nécessité. Pourtant ce droit est bafoué tous les jours avec des expulsions et ceux qui en souffrent le plus sont les familles monoparentales, les jeunes de moins de 30 ans, les retraités qui ne peuvent plus payer.
Depuis la loi Boutin sous Sarkozy, la flambée des surloyers dans le parc locatif public a porté un rude coup à la mixité sociale, 60% de la population y étant éligible,  qui constituait la garantie d'un vrai lien social, solidaire et culturel.
Chassés du logement social, les salariés modestes sont livrés à l'appétit des bailleurs privés et la spéculation immobilière tandis que se constitue dans le parc social de véritables ghettos de la misère.
Il faut en finir avec la diminution des aides à la construction de logements publics; en finir avec les aides d'urgences qui abondent financièrement les marchands de sommeil exploitant la situation des mal-logés.
A Palaiseau, malgré les nombreuses demandes de logements de Palaisiens toujours en attente, le maire demande de réduire la part de logements sociaux dans les nouveaux programmes. Nous continuons de demander que l’équilibre de l’offre entre les différents types de logements soit pris en compte dans le Contrat de Développement Territorial en cours de discussion.

Juillet-Août 2015
Le droit aux vacances : Un choix politique
L’heure de la magie des vacances approche, mais sans aide, pour des milliers de familles, elle ne s’opèrera pas. L’UNICEF s’en alarme, 1 enfant sur 5 vit sous le seuil de pauvreté et trop nombreux sont les Palaisiens pour qui le droit aux vacances n’est pas assuré.
Sous l'impulsion des élu(e)s communistes, un centre de vacances faisait parti du patrimoine communal. Sans s’être assuré de pouvoir le vendre, ce magnifique ensemble de Vaux dans la Nièvre a été fermé. Pour ceux qui restaient en ville, des activités d’été étaient proposées et des lieux tels le Ferry assuraient à chacun cette part de création et de rencontres propres aux vacances. La piscine en plein air du stade, offrait par son caractère champêtre, ce petit goût « d’ailleurs » qui permettait de s’évader. Ces activités sont aujourd’hui considérablement réduites ; le ferry est fermé, La piscine du stade, malgré les attentes exprimées, n’ouvrira pas ses portes cet été.
Pour la municipalité, ces activités comme ce patrimoine, constituent une charge financière qui serait devenue insupportable. Si notre maire s’accommode aisément des retraites chapeaux ; il considère comme un luxe le Palaiseau pour tous que s’efforçaient de faire vivre les majorités précédentes.
Non ce n’était pas vivre au-dessus de nos moyens, que de faire l’effort du droit aux vacances pour tous. Réduire cette part de dépenses dans le budget, restreindre les aides aux associations, fermer des fleurons de notre patrimoine, c’est faire le choix politique de la régression sociale et de l’exclusion.
Sortir de l’austérité n’est pas une utopie, mais une nécessité autant sociale qu’économique.  Cela reste à nos yeux un devoir, celui de l’humain d’abord.

Septembre 2015
Coupes budgétaires : les familles trinquent à nouveau pour la rentrée scolaire
Malheureusement cette rentrée scolaire ressemblera à celle de 2014 pour les familles palaisiennes. Les parents de notre commune ont reçu au dernier moment un courrier du maire les informant des décisions prises en conseil municipal, laissant peu de temps aux enseignants pour préparer cette nouvelle rentrée. Après avoir subi l’année dernière une hausse des prix pour les accueils, la cantine, les activités périscolaires, la suppression de l’aide de rentrée aux collégiens, la municipalité, avec le vote d’une baisse du budget de l’éducation de 16% en juin, a décidé la fin de l’aide aux fournitures scolaires dans le primaire (mise en œuvre à travers la caisse des écoles par une précédente majorité communiste). À cela s’ajoute des conditions de travail toujours plus difficiles pour les personnels communaux petite enfance. Bien au contraire il faut sanctuariser les moyens pour l’école au moment où les inégalités sociales ne font que croître : seuls 13% d’élèves boursiers composent la promotion 2014 de Polytechnique contre 29% en 1950. Cette politique d’austérité du gouvernement socialiste actuel appliquée par la majorité de droite qui revendique encore plus de sacrifices pour les français dans son programme serait justifié par l’argument de la dette, épouvantail agité en permanence par les réformateurs libéraux afin de réduire les dépenses publiques. Cette vision idéologique a été battue en brèche par Nicolas Sansu, député, auteur d’un rapport parlementaire faisant la démonstration que les dépenses publiques sont utiles au pays et peuvent être financées.

Octobre 2015
Laissons vivre l’expérience culturelle du « Ferry » ! 
Le Ferry lieu culturel de Palaiseau est en danger.
Espace artistique qui incite chacune et chacun à en devenir acteur, qui laisse aller son imaginaire, rendez-vous du dimanche vivant avec des manifestations originales, ludiques et populaires, le Ferry a su trouver un public large à Palaiseau où chaque génération se retrouve.
Refusant la mise aux normes du lieu à minima, le maire a de fait montré depuis plusieurs mois sa volonté de voir fermé ce lieu.
Face à la levée de boucliers, le maire veut maintenant faire croire qu'il a voté un budget en faveur du « Ferry » : il n'en est RIEN !
Il profite simplement du fait que l'ancienne école Jules Ferry accueille aussi d'autres activités financées par la Municipalité.
Pourtant la vie du Ferry repose en grande partie sur l'énergie de nombreux bénévoles qui le font vivre au quotidien et coûte peu à Palaiseau.
Le Ferry a toute sa place dans notre ville et nous soutenons la « Ferry party » qui appelle à une mobilisation de tous les Palaisiens samedi 10 octobre en faveur de la sauvegarde de ce lieu.
La crise profonde de notre société dans son ensemble ne rend pas la culture moins nécessaire, elle la rend au contraire plus indispensable. La culture n’est pas un luxe, dont en période de disette il faudrait se débarrasser, la culture c’est l’avenir, l’instrument de l’émancipation. C’est aussi le meilleur antidote à tous les racismes, antisémitismes, communautarismes et autres pensées régressives sur l’Homme.
Une société sans politiques publiques pour l’art et la culture et sans droits sociaux ne peut garantir la liberté, l’égalité et la fraternité.

Novembre 2015
Révision du PLU : l’affaire de tous les Palaisiens
Le processus de révision du PLU est engagé. Le Plan Local d'Urbanisme fixe les politiques d’aménagement, de logement et d’urbanisme de notre ville. Avec une nouveauté : la disparition du C.O.S qui déterminait jusqu’à présent la superficie maximale constructible sur une parcelle.
C’est une question politique qui nous concerne tous.
Nous porterons l’ambition d’une ville solidaire et écologique pour un développement urbain harmonieux avec un PLU qui guidera les projets immobiliers et non l'inverse.
Répondre à la demande en matière de logements pour tous, lutter contre la spéculation, éradiquer l'habitat indigne, et donner la priorité à l'efficacité énergétique par la réduction de la consommation des bâtiments permettant de baisser les charges locatives.
Réduire les fractures urbaines notamment celles que constituent les infrastructures routières afin d'y développer les équipements, les transports publics et les liaisons douces pour favoriser l'activité et l'emploi.
Cela nécessite un véritable débat de fond, de dialogue avec les Palaisiens afin de définir en commun une stratégie urbaine véritablement durable.
Parmi les enjeux que nous aurons à coeur de porter la règle des trois tiers : un tiers de logements sociaux, un tiers de logements en accession à la propriété et un tiers de logements libres avec 30 % de logements sociaux dans toutes les opérations de plus de 15 logements.
De fortes questions sont posées : L’impact du projet Paris-Saclay et du futur métro automatique ? Quelles synergies scientifiques avec la préservation des terres agricoles ? Comment bien vivre ensemble dans ce territoire en pleine transformation ?
Autant de raisons pour vous investir dans ce débat !

Décembre 2015 – janvier 2016
Vouloir et construire un monde un monde solidaire, libre et en paix (Tribune commune aux 3 groupes de l’opposition)
Moins d'un an après les attentats de janvier dernier, la République a été frappée à nouveau en son cœur. Les attentats de Paris et Saint-Denis ont été les plus meurtriers de l’histoire de France. Nous tenons à rendre hommage aux victimes et pensons à leurs familles, leurs proches et tous ceux dont la vie a été menacée. La douleur est immense. Nous saluons l'action des forces de l'ordre, des secours, des personnels de santé et des agents territoriaux dont la mobilisation a été exemplaire ainsi que la solidarité de la population qui s'est manifestée immédiatement. Continuons, comme nous le faisons depuis le 11 janvier, à ne pas céder à la peur. Poursuivons le rassemblement de tout notre Peuple face à la barbarie. Refusons les amalgames et les stigmatisations. Rejetons toutes les haines et tous les racismes qui empoisonnent notre République. Il faut renforcer les moyens de police et de justice dans le strict respect de nos valeurs démocratiques. Ce qui arrive à la France est le résultat de la guerre et de la déstabilisation au Proche et Moyen-Orient. Nous avons vécu le 13 novembre ce que ces populations subissent au quotidien et qui est, en grande partie, à l’origine de l'arrivée de migrants en Europe. La lutte contre le terrorisme appelle une mobilisation redoublée et des solutions politiques internationales. Elle ne triomphera qu’à travers un projet de société enfin solidaire, qui place au cœur de tous ses choix l'émancipation humaine, la paix et les valeurs de notre République : Liberté, Égalité, Fraternité.


Février 2016
Métro ligne 18 : Répondre aux besoins sans traverser le plateau de Saclay
Après la tenue de réunions publiques en 2015, une enquête publique est prévue pour la ligne 18 au premier semestre 2016.
Les élu-e-s PCF au STIF avaient porté en fin d’année l’avis favorable au tronçon de la ligne 18 du Métro automatique entre Orly et Orsay-Gif, comprenant les gares Massy-Palaiseau, Polytechnique (la gare Camille Claudel n’étant pas validée pour le moment). Ils avaient aussi indiqué notre désaccord au prolongement de la ligne sur la partie qui traverse le plateau de Saclay.
Cette portion de ligne est de fait symbolique d’une vision de développement inégalitaire et passéiste à l’ère de la révolution numérique, comme nous l'avions déclaré dès l'annonce du projet initié par N. Sarkozy en 2008, poursuivi par F. Hollande : transférer une grande partie de la Recherche d’Ile-de-France sur le Plateau de Saclay, en consacrant des centaines de millions d’euros uniquement pour desservir en transports une zone de très faible densité avec le paradoxe de consacrer de moins en moins de moyens pour la Recherche publique comme privée du fait des politiques d’austérité.
Le Commissariat Général à l’Investissement, dépendant du Premier Ministre, a émis aussi début novembre dernier un avis défavorable à la partie Orsay-Versailles, considérant que le trafic est beaucoup trop limité et le projet non rentable. Un tel avis défavorable est exceptionnel.
A l’heure où la problématique des liaisons plateau-vallées reste entière, où d'autres projets n'avancent pas ou sont remis en cause par la majorité de droite de l'Essonne, il y a urgence au contraire pour l’Etat et la Région à répondre aux besoins des Franciliens notamment pour le RER B avec le doublement du tunnel du Châtelet.

Mars 2016
Santé publique : Non à la cure d’amaigrissement programmée pour notre territoire
La loi Touraine adoptée en décembre dernier est à l’origine du projet de création pour juillet 2016 de seulement 2 groupements hospitaliers publics pour l’Essonne : les établissements d’Orsay, de Longjumeau, de Juvisy et d’Etampes pour notre territoire. Un dossier pour proposer la fusion de ces établissements à horizon 2024 a été déposé par ailleurs auprès de l’Agence Régionale de Santé.
Cette réforme a pour but officiel “de renforcer la coopération entre établissements hospitaliers sur un même territoire”.
En vérité, il s’agit avec cette restructuration à marche forcée de créer des territoires de santé gigantesques avec le personnel pour variable d’ajustement au détriment de la qualité des soins. On reste dans la même logique financière que celle qui a prévalue pour la fusion des agglomérations amenant à un recul de la démocratie de proximité.
C’est réaliser dans le cadre du pacte de responsabilité 3 milliards d’euros d’économies sur l’hôpital public en passant de 2200 établissements à moins de 100 groupements de territoire, laissant la place vide au profit du privé comme à Massy en développant une médecine à 2 vitesses.
Pour Orsay ce sont 4 millions d’euros d’économies programmées sur 3 ans.
Alors que notre territoire connaît un développement important, la réponse de santé publique doit demeurer une réponse de proximité pour répondre aux besoins pour tous les âges plutôt qu’aux injonctions de l’industrie pharmaceutique et du monde assurantiel.
Les moyens existent : il suffit de voir le gaspillage d’argent public consacré pour “l’emploi” par le gouvernement avec le CICE ou le CIR  qui ne servent dans les faits qu’à rétribuer un peu plus les actionnaires de grands groupes.

Avril 2016
Opievoy dissous : Quel avenir pour les locataires des 757 logements de Palaiseau ?
L'Opievoy est un office public HLM sur 3 départements : Val d'Oise, Yvelines, Essonne qui gère 50 000 logements.
La loi Alur ne permettant plus cette gestion interdépartementale, il était possible de rattacher cet organisme à la région ou à chacun des 3 départements. Les Présidents de droite de ces collectivités ayant tous refusé, l'Opievoy sera dissous avant le 31 décembre 2016. L'ensemble des logements, 12 000 en Essonne dont Gallieni, l’Effort Mutuel, Fourcherolles, B. Pascal, quartier C. Claudel, seront vendus à d'autres bailleurs.
On ne peut que regretter que le maire de Palaiseau, élu de la majorité régionale n’est pas porté cette solution auprès de Valérie Pécresse.
Ce démantèlement pourrait avoir des conséquences graves sur le quotidien des locataires : quitter leur logement devenu trop cher voire quitter la région ou subir une vente à la découpe dont les effets désastreux.
Les locataires ne doivent pas faire les frais de cette situation.
Les élus PCF à la région ont rappelé, au vu des besoins en terme de construction de logements, qu’il n’était pas possible de se passer d’un outil comme l’Opievoy  et que la région peut et doit prendre toute sa part sur cette question.
Les maires PCF de l’Essonne se sont adressés au Préfet pour demander la tenue d’une table ronde et à Emmanuelle Cosse, Ministre du logement afin qu'elle agisse en ce sens: Maîtrise des loyers, limitation des charges, entretien et services rendus aux locataires, rénovation des logements et des aménagements extérieurs.
Ce sont ces conditions qu’il faudra imposer aux nouveaux bailleurs.

Mai 2016
Panama l’a montré : l’argent existe pour faire d’autres choix que l’austérité
Le maire de Palaiseau a fait adopter, avec raison, à l’unanimité lors du vote du budget une motion pour dénoncer la baisse des aides de l’Etat avec le paradoxe de faire la campagne de 2017 pour un choc fiscal de 100 milliards d’euros doublant la mise du gouvernement actuel au profit du capital déjà bien servi au détriment des communes et des services publics.
Si le taux d'imposition ne bouge pas, il y aura bien augmentation mécanique des bases et la fiscalité départementale dont le maire soutient la hausse de 29%.
C’est aussi 5 postes supprimés au CCAS assurant l’accueil des personnes en difficulté dont le chiffre ne fait qu’augmenter et au nom de la “sobriété” la suppression de symboles populaires comme le feu d'artifice du 14 juillet.
Après une hausse des tarifs pour les accueils, la cantine et le périscolaire, la suppression des aides de rentrée aux collégiens, aux fournitures scolaires dans le primaire, la remise en cause des aides pour l’école se poursuit en 2016.
Voici le “plan de réussite scolaire” adopté par la majorité :
    • Suppression des classes découverte. Décision reportée devant la réaction de l’opposition
    • Amélioration du soutien à la réussite scolaire ... en baissant le taux d'encadrement des études
    • Renforcement des équipes pause cartable : des bénévoles suppléant au manque d’employés communaux dont la tâche est toujours plus difficile
Sans compter les délais annoncés pour la rénovation d’écoles.
Enfin, nous regrettons à nouveau que la démocratie participative associant les Palaisiens et les acteurs de la vie locale n’ait pas été de mise.

Juin 2016
Bien vieillir à Palaiseau : Assez d’efforts pour les familles !
Le vieillissement est une période naturelle de la vie qui n’induit pas nécessairement une perte d’autonomie. Lorsque cette situation survient, elle rend un individu dépendant des autres, souvent des proches. En majorité ce sont des femmes qui accompagnent leur conjoint ou leur parent afin qu’il puisse vieillir dignement.
C’est un acte d’amour naturel et humain et le maintien à domicile répond à l’aspiration de beaucoup de vieillir et mourir chez soi. Il montre pourtant toutes ses limites, les proches finissant par s’épuiser, souffrir d’anxiété, de troubles du sommeil, de problèmes de dos voire de dépression, ayant tendance à s’oublier et à reléguer au second plan leur travail et leur propre santé. 
Les pouvoirs publics encouragent aussi ce dispositif, les familles jouant  le rôle scandaleux de variable d’ajustement de politiques publiques, en se substituant aux professionnels de santé dont le service est trop onéreux.
Si Palaiseau dispose d’un EHPAD “la Pie Voleuse”, le choix de la droite au département de baisser les financements pour les structures accueillant des personnes âgées et handicapées remets en cause la qualité de la prise en charge par les personnels. Une pétition lancée par les familles dénonce cette situation.
Un collectif “pour un habitat solidaire à Palaiseau” a engagé aussi une action auprès de la Municipalité depuis 5 ans afin d’obtenir la construction d’une RPA qui pourrait se situer à côté du foyer Drouillette ou à l’ilot Ferrier.
Il y a urgence à ce que les pouvoirs publics à tous les niveaux agissent dans l’intérêt de nos aînés.

Juillet-août 2016
Quelles leçons tirer après la crue de l’Yvette ?
Dans de nombreuses villes de France les rues, habitations et équipements publics ont été envahis par des crues début juin. Palaiseau n’a pas été épargnée par l’Yvette avec des dégâts pour de nombreuses habitations et l’évacuation des résidences Moulin de Lozère, François Coppée, les Eaux vives.
Nous tenions à redire tout notre soutien aux familles sinistrées. Mais aussi aux femmes et aux hommes des services publics qui se sont mobilisés pendant toute cette période.
Avec la mise en place d’une cellule de crise par la mairie, le personnel communal s'est dépensé sans compter pour intervenir rapidement avec un camion de pompage municipal, organiser la solidarité avec le Secours populaire et le Secours catholique pour les familles confrontées à cette catastrophe dont 300 d’entre-elles ont dû être relogées.
Cet épisode permet de rappeler que l’austérité frappe aussi dans ce domaine. Ainsi entre 2012 et 2016, le budget d'investissement pour la prévention des risques naturels et hydrauliques a diminué de 80%.
Et imaginons un instant Palaiseau dans la même situation si les politiques d’austérité étaient encore aggravées avec la suppression du statut de la fonction publique territoriale et le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux correspondant à une saignée pour les services publics dans nos communes à hauteur de 300 000 emplois.
Il faut revenir au vrai problème : à savoir toujours parler dépenses sans jamais s’intéresser aux recettes. Or là est le vrai syndrome dont souffre notre pays : celui du panier percé avec entre autres ces torrents d’argent qu’on laisse filer vers Panama.

Septembre 2016
Bureau de Poste de Lozère : l’exigence d’un service public de qualité
Un seul bureau effectif pour tout Palaiseau n’est pas acceptable alors que la démographie de notre commune a progressé.
Depuis des années, la stratégie de la Poste est de fermer Lozère en réduisant sévèrement son activité dont les colis et recommandés depuis 2011, ses horaires et la fermeture estivale dès juillet depuis 2007 qui, cumulée à celle du bureau de Villebon, provoque encore plus de désagréments avec des files d’attente au bureau principal jusqu’à la rue Carnot le samedi matin. 
Le maire de Palaiseau qui avait accepté cet état de fait, en prévoyant d’inscrire au conseil municipal de novembre 2015 le remplacement du bureau de Lozère par un relais poste (avec un minimum de services) avait révisé in extremis sa position du fait de la mobilisation des usagers du quartier.
Depuis la vague libérale de déréglementation, la loi Quilès-Rocard de 1990 puis le passage en SA sous Sarkozy en 2010, la Poste accélère sa course aux profits. Après avoir fermé de multiples bureaux en zone rurale, c’est au tour des zones urbaines comme dans notre département avec 500 emplois supprimés en 10 ans.
Par opposition à la vision des libéraux pour qui la concurrence doit être la règle pour le secteur postal, il y a nécessité de réaffirmer que la communication, l'échange postal entre les personnes ne sont pas de simples marchandises mais un droit inaliénable.
Alors que l’Europe traverse une grave crise, la coopération entre les opérateurs pourrait être la base d'un modèle de grand service public européen de la communication et des nouvelles technologies du numérique.

Octobre 2016
École : Une note toujours plus salée pour les familles
Le maire de Palaiseau se targue d’avoir engagé un “grand plan de réussite éducative” pour cette rentrée : décision de supprimer les classes découverte (finalement annulée après l’intervention des élus d’opposition), baisse du taux d’encadrement des études et appel à des bénévoles pour la pause cartable rendue payante pour les enfants les plus modestes.Ces décisions s’ajoutent à celles des années précédentes faisant payer toujours plus les familles palaisiennes. Sans compter le manque de personnels et les rénovations en attente. Quel décalage entre les paroles et les actes ! Et cela ne s’arrête pas là : - au département, la majorité soutenue par le maire supprime l’aide à la carte Imagin’R pour tous les lycéens : jusqu’à 300 euros d’augmentation pour un élève boursier ! C’est la fin aussi de la gratuité de la restauration au collège pour les plus démunis et de dispositifs qui avaient montré leur efficacité comme « Réussir sa 6ème ». Et pour les voyages linguistiques, seuls 15% du budget Découverte Éducative pourront y être consacrés. - à la région dont le maire est élu de la majorité, V. Pécresse supprime cette année 70 millions d’euros pour les lycées publics pour en parallèle rétablir le financement de l’enseignement privé creusant un peu plus les inégalités en Île de France. Si l’on est loin d’une politique de gauche de la part du gouvernement Hollande, assurément la droite maîtrise le double langage en dénonçant au plan local ce qu’elle nous promet en pire pour les prochaines années. Pour faire réussir tous les enfants, l’école doit devenir véritablement gratuite.

Novembre 2016
Cession au privé des logements OPIEVOY : À qui cela profite-t-il ?
Madame la Préfète de l’Essonne a sollicité début septembre l’avis avant 2 mois des maires des communes concernées sur la proposition de cession du parc public OPIEVOY pour l’Essonne et les Yvelines vers la société privée SAHLMAP, filiale de DOMAXIS contrairement aux autres départements franciliens.
Malgré nos demandes répétées et la mobilisation des locataires, le maire de Palaiseau a décidé que l’avenir des familles palaisiennes des 757 logements concernés ne méritait ni information, ni débat au conseil municipal, celui prévu le 17 octobre ayant été annulé.
Cette proposition aurait dû se traduire par une délibération en Conseil municipal. La décision d’aliénation ne pouvant relever de la seule décision du maire. Nous aurions pu ainsi connaître la position prise par Mme Graveleau, maire-Adjointe à la vie scolaire, membre du conseil d’administration de l’OPIEVOY.
La majorité départementale en Essonne soutenue par le maire n’est pas en reste sur ce dossier puisque une délibération a été présentée mi-octobre pour valider ce passage au privé sans savoir quel sera le pacte d’actionnaires ni le poids du département dans les décisions de la future structure.
Or, dans une SA HLM l’actionnaire majoritaire privé décidant seul, ce ne sera pas sans conséquences pour les locataires par exemple sur le niveau des charges ou bien pour les communes, le contingent de logements réservés aux collectivités étant de 17% pour la SAHLMAP contre 35% pour l’OPIEVOY.
La création d’un office public sans coût supplémentaire pour les Essonniens reste la meilleure solution.

Décembre 2016-Janvier 2017
Sécurité : Ne pas substituer la Police municipale à la Police nationale !
Suite aux évènements tragiques de Viry-Châtillon avec l’attaque de policiers nationaux, le maire de Palaiseau défend l’idée d’armer les polices municipales dans une tribune car celles-ci “ne peuvent plus se cantonner à faire traverser les rues devant les écoles ou verbaliser les stationnements abusifs“.
Comme si face aux difficultés rencontrées, la meilleure réponse serait d’appeler les communes à remplir des missions de sécurité publique non plus en complément mais plus en force de substitution de l’Etat et alors même que Palaiseau dispose d’une gendarmerie et d’un commissariat.
Elle exige au contraire que l’Etat y apporte les moyens d’un grand service public pour l’ensemble du territoire national.
Le maire se plaint aussi des difficultés budgétaires liées aux politiques d’austérité à travers la baisse de dotations de l’Etat. 
Faut-il rappeler que le précédent gouvernement de droite a supprimé 12 469 postes de gendarmes et policiers entre 2007 et 2012 et que le programme défendu par le maire pour 2017 comprend une baisse des dépenses publiques de 100 000 000 000 d’euros.
Les difficultés rencontrées aujourd’hui par les forces de l’ordre le sont par de nombreuses autres professions du service public comme en témoigne le mouvement des soignants du 8 novembre dernier, une première depuis 28 ans.
Notre pays est malade des politiques d’austérité. Il est temps de reprendre le pouvoir sur la finance pour répondre aux besoins humains.
Utiles, constructifs, combatifs à vos côtés, les communistes de Palaiseau vous présentent leurs meilleurs voeux pour 2017.

Février 2017
Retour sur les vœux du maire : Que va-t-il rester du Palaiseau pour tous ?
Lors de la cérémonie des voeux, plusieurs dizaines de parents d’élèves de Bara se sont rappelés au bon souvenir du maire (et de sa communication idyllique) sur ce dossier de fermeture inspiré par le rectorat de Mme Vallaud-Belkacem dont le choix se fait au détriment des enfants et des futures générations du centre-ville.
Nous avions eu l’occasion dès le mois d’octobre de soutenir ce mouvement avec une expression distribuée aux parents d’élèves devant toutes les écoles concernant les choix éducatifs du maire et ceux de la majorité de droite au département et à la région.
Sur la question du logement, le maire a annoncé la réduction de 1000 logements construits sur le Plateau en expliquant qu’il n’a jamais crû à des quartiers mixtes d’habitats et de recherche qui évite pourtant l’étalement urbain : Sciences Po, Jussieu ou bien les Mines de Paris ne sont pas au milieu de nulle part ...
Sans compter que cette réduction se fait de manière ciblée au détriment des logements familiaux en particulier à prix modérés que beaucoup de familles palaisiennes attendent.
Le maire a aussi évoqué l’arrivée d’un “Palaiseau plage” oubliant son engagement de réouverture de la piscine municipale très appréciée l’été pour un prix modique.
Il fut aussi annoncé l’accueil d’un lycée international. Nous partageons cette ambition reflétant le cosmopolitisme et le vivre ensemble de notre territoire en espérant qu’il ne sera pas réservé à la promotion d’une certaine élite.
Nous continuerons à agir dans le sens d’un Palaiseau pour tous dont seul le service public est garant.

Mars 2017
Agglomération Paris-Saclay : des choix qui ne répondent pas aux besoins
Lors du dernier conseil communautaire du 1er février deux points essentiels ont été abordés : le vote du budget et le logement.
Pour 2017 un budget en baisse a été adopté pour restreindre les financements publics. Nous avons été seul à voter contre parce que la crise que traverse notre pays demande au contraire une relance de l’investissement public pour répondre aux besoins.
Les baisses de dotations de l'Etat aux collectivités décidées par le gouvernement et que la droite souhaite amplifier se poursuivent alors que 20 milliards d'euros par an sont versés au CICE dont chacun reconnaît l'inefficacité pour l’emploi. Combien d’écoles, de maisons de santé, de bibliothèques, de crèches pourrions-nous construire avec cet argent ?
Concernant la question du logement, c’est bien à un choix sélectif que se livre la majorité de droite communautaire : la construction de logements étudiants souvent privés (par ex. le projet de 1100 logements sur la ZA E. BAUDOT) se faisant au détriment de logements familiaux.
 C’est avec la même logique à la Région que le maire de Palaiseau soutient Valérie Pécresse qui depuis un an livre une guerre contre le droit au logement pour tous : suppression de l’aide à la réhabilitation du parc social et à la lutte contre les copropriétés dégradées, fin de l’aide régionale à l’hébergement d’urgence pour les SDF et abandon de la lutte contre la précarité énergétique.
De nombreux maires et élus locaux viennent de lancer un appel contre cette politique stigmatisant le logement social et confortant les villes hors-la-loi qui refusent d’en construire.

Avril 2017
Pour une culture accessible à tous à Palaiseau
L'espace Allende, la rénovation de la salle des fêtes et de la MJC engagées au mandat précédent ont modernisé le patrimoine culturel de la ville.
C’est un atout pour permettre l’émancipation culturelle sans laquelle il ne saurait y avoir de liberté et d’épanouissement. Constitutif du vivre ensemble, cela participe du progrès de notre société.
Mais le choix du maire actuel de réduire les dépenses publiques utiles à tous affaiblit considérablement cette capacité.
D’autant plus quand la politique tarifaire du théâtre par exemple n’offre que 25% de réduction pour les personnes au RSA alors que d’autres villes font le choix d’un taux à 75%.
Pourtant Palaiseau fut un phare culturel au travers de lieux et d'événements forts : avec l’apport de l’Ecole polytechnique et des services culturels de la ville, « le Festival du film scientifique », « la fête du livre », « la fête de la ville », « le Ferry ». Toutes ces initiatives rendaient accessibles à tous et pour tous la musique, les sciences, la culture et la création.
De même, en aidant chaque année les écoles à monter leurs projets de classes transplantées à thèmes, Palaiseau permettait à chaque élève quel qu’il soit, d’approcher la pratique des arts. Ce qui est rendu quasiment impossible aujourd’hui sans demander une contribution conséquente aux parents. Le maire avait aussi tenté de supprimer ces contributions à l’école publique, faisant de la culture et de l’éducation une variable des restrictions budgétaires.
Comme le disait le fondateur du Théâtre National Populaire Jean Vilar : « L’élitisme oui, mais l’élitisme pour tous ! ».

Mai 2017
Vote du budget : les Palaisiens paient encore l’addition !
Notre groupe accueille depuis le dernier conseil municipal une nouvelle élue, Joëlle PINNA qui a déclaré lors son installation :  « J’ai déjà eu l’honneur d’être élue au sein du conseil municipal de Palaiseau et c’est donc totalement engagée que je contribuerai au sein d’une opposition rassemblée et constructive à porter les projets et les initiatives adaptées aux besoins des palaisiens. »

Lors de ce conseil, il a été dénoncé une nouvelle fois les conditions dans lesquelles se trouve Palaiseau pour construire un budget répondant aux besoins de la population. Les baisses des recettes et en particulier la dotation de l’État depuis 3 ans met fortement en cause l’autonomie de gestion des collectivités locales.

Mais les orientations du Maire sont là : Face à la baisse des dotations d’État, qui prive Palaiseau de 126 k€ supplémentaires cette année, la majorité engage un programme d’investissement de 8 361 k€ en partie financé par la cession du patrimoine de la ville à hauteur de 3 386 k€ et une hausse de l’emprunt, qui provoque un ré-endettement de la Ville de 2 856 k€.

Pour y parvenir, le Maire fait payer les palaisiens : fermeture de l’école Bara malgré l’arrivée de nouveaux habitants, gel des subventions aux associations et au CCAS, augmentation des tarifs municipaux notamment scolaires ...

Il n’y a guère que les intérêts de la dette qui restent stables. Une trajectoire qui est la même depuis 3 ans : nous ne la partageons pas. Raison pour laquelle nous nous sommes opposées à ce Budget.
Juin 2017
Se loger devient un luxe à Palaiseau, nous voulons en faire un droit
Avec la fin de la trêve hivernale, les expulsions recommencent depuis le 1er avril. Nous avons atteint l’année dernière un triste record en France avec 14363 expulsions, en augmentation de 24%, comme le dénonce la fondation Abbé Pierre dans son dernier rapport. 150000 personnes sans domicile dont 30000 enfants ! Nous soutenons les associations humanitaires et de locataires qui demandent aux pouvoirs publics un moratoire contre les expulsions. C’est une pratique barbare, un échec pour la société et une aberration: surtout lorsqu’elle est appliquée avec le concours de la force publique par un préfet sensé être le garant du droit au logement. Sans compter les expulsions illégales exécutées manu militari. Alors que sans logement: pas d’accès à l’emploi, pas de possibilité de fonder une famille, pas de droit à la santé et encore moins aux loisirs. Une expulsion revient plus chère à l’État que le maintien dans le domicile: cet argent pourrait être utilisé afin de construire de nouveaux logements. Le 27 mars dernier, nous proposions au conseil municipal de Palaiseau un arrêté antimise à la rue, parfaitement légal. Il s’appuie sur le pouvoir de police du maire afin de prévenir tout trouble à l’ordre public. Et c’est le cas lorsqu’on laisse une personne à la rue. Nous regrettons que le maire s’y soit opposé. Le maire qui privilégie les projets de logements privés de standing au détriment de logements accessibles pour tous, malgré la forte opposition des riverains, comme à Blaise Pascal ou avec le bétonnage d’espaces verts comme le Parc Chabrol au centre ville.

Juillet-août 2017
Exposition universelle: de nombreuses questions restent en suspens !
 «La connaissance à partager, la planète à protéger» est la thématique de l’Exposition universelle 2025.
Le lieu proposé par le département est situé sur le secteur de Corbeville, entre Gif-sur-Yvette et Orsay.
Il est annoncé de 45 à 60 millions de visiteurs du monde entier, 23 milliards d’euros de retombées économiques directes, des créations d’emplois durables d’après une étude commandée par les promoteurs du projet, un renforcement de l’accessibilité, un musée innovant de la photo complétant celui de Bièvres.
Mais de nombreuses questions restent posées.
Quelles garanties que les terres agricoles et les espaces boisés seront bien protégés ? Quel impact et quelles retombées pour les habitants ? Le projet d’aménagement doit être durable, les investissements ne pas se limiter à la durée de l’événement, les infrastructures servir ensuite aux populations.
Sur les 160 000 créations d’emplois annoncées, quels sont les secteurs d’activités et les qualifications concernés ?
L’emploi doit profiter aussi aux habitants de notre département ainsi qu’à nos entreprises essonniennes, avec pour objectif de le rendre durable à travers des activités économiques nouvelles.
Quels engagements pour l’amélioration des transports touchés par des dysfonctionnements quotidiens ?
Accueillir un tel événement ne peut se concevoir sans investir massivement au profit des lignes de RER B et C.
Et comment penser accueillir autant de visiteurs au moment où l’on ferme les 3 hôpitaux de proximité Orsay, Longjumeau et Juvisy au profit d’un seul établissement avec 600 lits supprimés ?

Septembre 2017
L’école de l’égalité reste à construire
Le maire a voté à la Région, malgré les promesses électorales, le Pass Navigo à 75 euros. Ce qui fait suite aux suppressions des aides scolaires décidées par le maire, le Département et la Région les années précédentes.
“En même temps”, le gouvernement décide, lui, de sanctionner les familles et les étudiants les plus modestes avec la baisse de 5 euros des APL. Autant de mauvaises nouvelles qui s’accumulent pour tous les parents d’élèves.
Et il ne faudrait pas que l’annonce du dédoublement des CP en REP se fasse au détriment des autres classes déjà surchargées comme dans notre commune avec certaines classes maternelles comptant 32 enfants !
Alors comment comprendre le choix du maire de fermer l’école Bara ? Grâce à une jurisprudence et malgré un vice de procédure, il s’est félicité de voir débouté au tribunal la demande des parents d’élèves de conserver cette école à taille humaine, ouvrant la voie à la fusion avec les écoles Morère et Deloges. Et ce, alors même que le rapporteur public a reconnu un sureffectif des locaux et une absence de perspectives pédagogiques.
Concernant les rythmes scolaires ils seront maintenus cette année. Il s’agira de rester vigilant face au risque de municipalisation de l’organisation du temps scolaire.
L’école que nous souhaitons c’est celle de l’égalité et de la réussite de tous les élèves. Pas celle qui cherche à attirer les financiers anglo-saxons avec la construction annoncée d’un lycée international non à Palaiseau mais à Saclay en 2021 ni celle qui stigmatise les enfants de confession musulmane à travers le remboursement de la cantine scolaire.

Octobre 2017
Contrats aidés : Palaiseau n’est pas épargnée
Le gouvernement Macron a annoncé à la rentrée la suppression brutale de 150 000 contrats aidés. 
Des personnes, loin de l’emploi, sont ainsi privées, du jour au lendemain, de leur activité professionnelle qui constituait un tremplin vers un emploi durable. Et ce sont des associations et des collectivités locales qui voient certaines de leurs missions remises en cause. C’est une double peine infligée à nos territoires.
En témoigne la situation des restos du coeur de Grenoble qui a annoncé qu'elle ne pourrait plus servir de repas chauds. Ou plus récemment en Essonne des chenils associatifs qui risquent de fermer faute de pouvoir embaucher des soigneurs.
A la Mairie, plus d’une dizaine de personnes sont concernées. Ce sont autant de services rendus à la population en moins et une charge de travail supplémentaire pour le personnel communal déjà éprouvé par les politiques d’austérité successives.
Lors du vote du budget nous avions demandé que soit porté au tableau des effectifs le nombre de contrats aidés de la ville pour une question de transparence et de respect pour des agents qui travaillent au service des Palaisiens. Ce à quoi le maire nous avait opposé une fin de non recevoir.
Faut-il rappeler aussi que la majorité régionale dont fait partie le maire a de son côté supprimé en 2016 un dispositif d’emplois-tremplins par l’activité économique qui a touché 400 TPE/PME et remis en cause plus de 32.000 emplois.
Ces contrats de réinsertion posent enfin la question des moyens nécessaires pour pérenniser ces missions d'intérêt général avec de vrais salaires et de vrais statuts.

Novembre 2017
PLU de Palaiseau : une vision figée qui manque d’ambition sociale et écologique

Le PLU proposé par le maire, dans un contexte de coupes budgétaires toujours plus brutales pour les collectivités locales, fige Palaiseau sans anticiper les enjeux futurs et en accélérant la ségrégation sociale au détriment d’une ville pour tous. 
Une ville est un écosystème où tout le monde doit trouver sa place. Cela suppose de combattre la spéculation immobilière et cela engage aussi à un haut niveau de services publics pour vivre mieux.
D’où la nécessité, pour tout projet d’aménagement, de préserver la règle des trois tiers (social, accession, privé) qui assure à tous les Palaisiens la possibilité de se loger.
Pour les services publics, il manque un diagnostic en termes de besoins (écoles, centre public de santé, foyer-logement pour personnes âgées ...). Par exemple pour le quartier Camille Claudel.
Pour Lozère nos inquiétudes sont renforcées car est mentionné le simple « maintien d’une activité postale » traduisant le manque de volonté politique du maire pour défendre ce service public. Et quel avenir pour le local du secours populaire et le foyer Drouillette équipement public au coeur de la vie de nombreux Palaisiens.
Il manque aussi d’ambition écologique : isolation thermique des bâtiments, végétalisation des constructions neuves, protection des espaces verts comme le parc Chabrol, avenir de la Batterie de la pointe ou étude de la couverture partielle de la D36.
Et des quartiers sont oubliés : par exemple Palaiseau Est avec le déménagement prévu de la sous-préfecture. Enfin l’aire d’accueil des gens du voyage ne reste posé.

Décembre 2017-Janvier 2018
Hôpital : le maire refuse que le conseil municipal s’exprime Publié en février 2018
Pour le maire de Palaiseau, les élu.e.s municipaux n’ont pas à se prononcer sur les projets qui touchent à l’avenir de l’hôpital public de notre territoire : “nous n’allons prendre tous les sujets de toutes les villes autour des nôtres parce qu’il y a des effets de bord“, comme si les Palaisiens n’étaient pas concernés !
Lors du conseil municipal d’octobre, le maire a ainsi réitéré son refus que les élu.e.s palaisiens se prononcent sur une motion de notre groupe pointant les menaces liées au projet de fermeture des hôpitaux de proximité de Juvisy, Longjumeau et Orsay et leur remplacement par un seul établissement sur le plateau de Saclay avec la suppression de 600 lits et 900 postes, ajoutant que “la ville de Palaiseau n’est pas touchée par la fermeture de l’une de ces structures”.
Si les élu.e.s municipaux n’ont pas leur mot à dire, le maire, une semaine auparavant lors d’une réunion publique, avait apporté son soutien au projet de futur hôpital unique … en omettant la suppression en parallèle des trois établissements existants et en vantant les vertus de l’ambulatoire comme le fait la Ministre de la santé du gouvernement Macron alors que la crise de grippe il y a un an nous a montré à quel point nous manquions de lits en Ile de France.
Les maires de Savigny, Juvisy, Viry et Athis-Mons ne partagent apparemment pas la même conception de leur rôle d’élu et ont adressé un courrier début novembre à la Ministre de la Santé, inquiets « des risques non négligeables pour la santé des habitants ».
Mobilisées sur ce dossier, nous vous souhaitons une bonne santé pour 2018 !

Février 2018
Hôpital : le maire refuse que le conseil municipal s’exprime
Pour le maire, les élu.e.s municipaux n’ont pas à se prononcer sur les projets qui touchent à l’avenir de l’hôpital public de notre territoire : “nous n’allons pas prendre tous les sujets de toutes les villes autour des nôtres parce qu’il y a des effets de bord“, comme si les Palaisiens n’étaient pas concernés !
Lors du conseil municipal d’octobre dernier, le maire a ainsi réitéré son refus que les élu.e.s palaisiens se prononcent sur une motion de notre groupe pointant les dangers liés au projet de fermeture des hôpitaux de proximité de Juvisy, Longjumeau et Orsay et leur remplacement par un seul établissement sur le plateau de Saclay avec la suppression de 600 lits et 900 postes, ajoutant que “la ville de Palaiseau n’est pas touchée par la fermeture de l’une de ces structures”.
Si les élu.e.s municipaux n’ont pas leur mot à dire, le maire, une semaine auparavant lors d’une réunion publique, avait apporté son soutien au projet de futur hôpital unique … en omettant la suppression en parallèle des trois établissements existants et en vantant les vertus de l’ambulatoire comme le fait la Ministre de la santé du gouvernement Macron alors que les crises de grippe par exemple nous montrent à quel point nous manquons de lits.
Les maires UDI et LR de Savigny, Juvisy, Viry et Athis-Mons ne partagent apparemment pas la même conception de leur rôle d’élu.e et ont adressé un courrier début novembre à la Ministre de la Santé, inquiets « des risques non négligeables pour la santé des habitants ».
Mobilisées sur ce dossier, nous continuerons de défendre l’hôpital public.

Mars 2018
Budget 2018 : Payer plus pour avoir moins !
Lors du débat d’orientation budgétaire du conseil municipal de février, nous avons dénoncé encore cette année le décalage entre les annonces et l’atrophie de l’action municipale. 
S’agissant de la situation financière de la ville, il aura fallu moins de 3 ans pour passer en dessous de la moyenne des communes pour l’encours de la dette : qui peut encore croire le maire concernant la fable d’une ville “ruinée” en 2014 !
Cet argument maintes fois répété par l’actuelle majorité sert à justifier en réalité les politiques d’austérité encore aggravées par le gouvernement Macron qui sert les plus riches en prenant aux retraités, aux classes moyennes et aux locataires HLM.
Et c’est avec beaucoup d’inquiétude que nous avons découvert de nouvelles suppressions de postes pour notre commune dont les Palaisiens vont encore subir les conséquences au quotidien : une dizaine de personnels communaux en moins dont 2 assistantes maternelles qui s’ajoutent aux 18 contrats aidés supprimés par l’actuel gouvernement.
Loin de la promesse de ne pas augmenter les impôts, les bases fiscales vont passer mécaniquement de 0,4 à 1,2% en 2018, en plus de celles de l’agglomération en hausse de 2,2%, s’ajoutant aux hausses spectaculaires du département décidées précédemment.
Et avec l’annonce de nouvelles recettes et la rénovation du conservatoire de Musique ou bien le futur lycée international, ce dont nous nous félicitons, le maire reconnaît lui-même dans le Rapport d’orientation budgétaire l’action certaine de la précédente Municipalité à travers l’arrivée de nouveaux habitants.

Avril 2018
Résidences-Yvelines Essonne (OPIEVOY) : Retrait de l’actionnaire majoritaire privé après 12 mois seulement
En ce début d’année, l’investisseur privé Action Logement s’est retiré brutalement et sans explication du capital du bailleur social Les Résidences Yvelines-Essonne.
Cette situation instable ne peut pas durer car elle pourrait impacter de manière très préjudiciable les locataires dont ceux de Palaiseau : annulation ou report des plans de rénovations urbaines engagés, arrêt des constructions de logements neufs, baisse des effectifs salariés…
Mais surtout l’ex-OPIEVOY redevient public à 98%. Et comme nous le préconisions dès le départ avec le collectif essonnien des locataires OPIEVOY et les interventions de notre groupe parlementaire au Sénat, la seule issue viable dans l’intérêt des locataires reste la création d’un Office public HLM commun ou par département. Structure qui existe dans tous les départements d'Ile de France … sauf en Essonne !
C’est promouvoir un logement de qualité pour tous et permettre de faire respecter les choix d’aménagement et de développement des communes. Conception que le président Macron tente de mettre à bas au profit du marché à travers les réformes sur l’APL et les loyers.
Rappelons enfin que cette solution avait été écartée d’emblée par les deux présidents LR des départements 78 et 91, soutenus en cela notamment par le maire de Palaiseau qui avait à la fois assuré aux locataires palaisiens qu’ils ne devaient pas s’inquiéter et refusé de mettre en débat cette question en conseil municipal au moment où l’Etat procédait à une consultation de l’ensemble des collectivités concernées.

Mai 2018
Paris-Saclay : çà suffit de jouer avec notre territoire !
En 2005, l’État décidait la création d’un cluster à rayonnement international.
Nombre de voix s’étaient élevées pour mettre en garde contre une telle concentration de centres R&D sur un territoire aussi réduit que le nôtre, l’argument de créer une “Sillicon Valley” à la française ne tenant pas la route, l’exemple américain s’étendant sur un territoire aussi vaste que l'Île de France.
En 2008, N. Sarkozy annonçait la création d’un super-métro devant relier les centres d’affaires d’Ile de France. La mobilisation d’élus locaux avait permis de modifier les tracés initiaux pour répondre aux besoins en mobilité de nombreux franciliens comme dans le Val de Marne avec la ligne 15.
Exception à la règle, le tracé de la ligne 18 continue de traverser tout le plateau de Saclay jusqu’à Versailles (Nous pensons qu’elle doit au contraire constituer un pont entre les lignes RER B,C et D de l’Essonne en reliant Orsay-Gif à Montgeron).
Maintenant, alors que de nombreux établissements sont déjà arrivés, le gouvernement Macron annonce un report du premier tronçon de la ligne 18.
Avec une recherche souvent synonye de précarité et stagnant à 21% du PIB, reste la communication gouvernementale autour de la création de laboratoires IA en collaboration avec des groupes étrangers comme Siemens, Samsung, Fujitsu et Google.
Loin du rôle que devrait jouer l'État, nous assistons ici comme ailleurs à un recul de la puissance publique au profit d'intérêts privés sans vision cohérente ni effort dans la durée pour préparer l'avenir scientifique et industriel de notre territoire et de la France.

Juin 2018
La grande braderie du patrimoine de Palaiseau
Depuis le début de son mandat, le maire poursuit dans sa volonté de réaliser des opérations immobilières de prestige en centre-ville. Mais à quel prix !
Fermeture de l’école Bara, le parc Chabrol menacé et dans le cas du projet de la rue Tronchet examiné lors du dernier conseil municipal, c’est l’actuel foyer Drouillette qui va faire les frais d’une nouvelle opération, remplacé par un futur équipement amputé du foyer des anciens. Seuls bénéfices attendus un parking de 60 places et une micro-crèche de 10 places destinée davantage à servir d’argument de vente aux promoteurs pour les futurs acquéreurs des 100 nouveaux logements dont le prix va atteindre des sommets à plus de 5110 euros le m2.
Raison pour laquelle la Municipalité a prévu d’attendre l’adoption du nouveau PLU afin de s’affranchir de la règle des 3 tiers qui assurait jusqu’à présent et depuis plusieurs décennies un équilibre dans toutes les nouvelles constructions privées afin que chaque Palaisien continue à pouvoir se loger, en particulier les couples qui démarrent dans la vie et les familles monoparentales.
Enfin, le montage financier reste à ce jour inconnu et au lieu d’utiliser l’une des SEM créée à cet effet qui aurait permis de réduire le coût du projet, le choix du promoteur privé par le maire s’est fait dans la plus grande opacité sans que ne soit rendu public le concours d'architecte, le nombre de candidats ayant répondu, la composition du jury et les critères de choix.
Ces opérations traduisent en vérité la mise en place d’une logique assumée de sélection sociale.

Juillet-Août 2018
Projet de mini hôpital à Saclay : le maire à contresens
Le 22 juin dernier, le conseil de Surveillance des hôpitaux Orsay, Longjumeau et Juvisy, tous menacés de fermeture, invitait à une réunion d’information le maire de Palaiseau comme tous les maires des villes de plus de 5000 habitants impactées par ce projet qui vient d’être confirmé par le gouvernement Macron.
Le maire qui, sur ce dossier, expliquait encore récemment en conseil municipal que “la ville de Palaiseau n’est pas touchée par la fermeture de l’une de ces structures”.
Rappelons que le projet prévoit un seul hôpital public de moins de 400 lits pour un bassin de population de près de 800 000 habitants.
Refusant que les élu.e.s puissent débattre de ce sujet en conseil municipal par trois fois en moins d’un an, le maire qui n’est pas à une contradiction près, avait par contre donné son avis lors d’une réunion publique de mi-mandat en apportant son soutien au projet en vantant les vertus de l’ambulatoire … mais en omettant de mentionner la suppression en parallèle des trois établissements existants.
Loin d’être un cas isolé, la poursuite des fermetures d’hôpitaux par le gouvernement Macron est dramatique du point de vue sanitaire.
Alors que le Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance maladie vient de préconiser la création d’au moins 500 hôpitaux de proximité et que 75% des médecins de ville vont partir à la retraite d’ici 2030, comment peut-on dans le même mouvement continuer à fermer les structures publiques de proximité qui vont devenir de plus en plus utiles pour répondre avec des soins de qualité aux besoins de patients âgés atteints de maladies chroniques.

Septembre 2018
Robert Vizet : « avec vous et pour vous »
Avec la disparition de Robert Vizet, c’est une figure emblématique de la ville de Palaiseau qui nous a quitté. Élu et maire de la ville pendant de nombreuses années, il aura consacré sa vie au service des Palaisiens et du bien commun.
Il entrera dans la résistance à 18 ans ayant refusé le STO, puis participera à la libération de notre territoire, de Paris et de la Rochelle.
Engagé ensuite dans la vie publique, le maire de la Libération Eugène Deloges lui confiera le poste de 1er adjoint en 1953. maire à trois reprises, il passera le flambeau en 1979 à Jean Pacilly pour éviter le cumul des mandats.
Homme de conviction, de caractère, de loyauté et d’union, il  était à l’écoute de tous, animateur de l'équipe municipale accordant sa confiance aux élus pour leurs délégations. Et chacun sait que sa patience et sa gentillesse faisait qu’il était sollicité en permanence.
Le Palaiseau d’hier et d'aujourd'hui doit beaucoup à l'action municipale réalisée lors de ses mandats d'élu : centre médico-scolaire, gratuité des fournitures scolaires, équipements scolaires, culturels (telle la MJC), sportifs, logements sociaux répartis dans tous les quartiers, caserne des pompiers ou ateliers municipaux ...
Elu de terrain, il sera aux côtés des Palaisiens pour obtenir le lycée Camille Claudel après 30 années de mobilisation, des habitants expropriés à cause de l’A10 ou bien pour la défense du plateau de Saclay contre la spéculation immobilière dès les années 60.
Avec la disparition de Robert Vizet, Palaiseau perd l’un de ses plus éminents serviteurs.

Octobre 2018
Un nouvel espace citoyen à Palaiseau ouvert à toutes et à tous
Depuis quelques mois, un espace citoyen se construit à Palaiseau. Nous nous en félicitons.
Palaiseau est une ville aux identités fortes avec des atouts appréciés de tous les Palaisiens. Une ville solidaire où tout le monde peut encore trouver sa place grâce à l’esprit d’entraide et d’accueil qui y règne. Une ville dynamique aussi au cœur de défis scientifiques et technologiques pour la connaissance et l’innovation.
Une ville qui pourrait donc continuer à se projeter avec confiance dans l'avenir si on ne tenait pas compte de la gestion municipale actuelle : une vision sans âme et purement managériale de la commune, la mise en œuvre de réductions budgétaires drastiques et le recul des services publics de proximité (École, Poste, logement...).
Face à cette situation, l’initiative citoyenne participative et ouverte, en cours de création, propose de réunir toutes celles et ceux qui souhaitent que Palaiseau se réinvente : travailler à un projet construit ensemble, progressivement, démocratiquement avec l’envie de contribuer, décider et s’engager dans la durée et chacun à sa manière pour notre commune.
Nous encourageons pleinement cette démarche et appelons tous les Palaisiennes et les Palaisiens qui aiment notre ville et qui dans leur diversité sont attachés à faire vivre un Palaiseau pour tous, solidaire, écologique, dynamique et socialement plus juste à participer à cette initiative citoyenne.
La prochaine réunion des « citoyens engagés pour Palaiseau » se tiendra mardi 16 octobre à 20h30 à la salle des Champs Frétauts.

Novembre 2018
Sport pour tous : l’arbre qui cache la forêt
Le complexe Roger Antoine lié à la création du quartier Claudel vient d’être inauguré. Ce sont des créneaux horaires en plus pour les clubs palaisiens. Et l’occasion pour le maire de couper à nouveau le ruban de projets engagés ou portés par ses prédécesseurs. Cela ne doit pas occulter les menaces qui pèsent sur le monde associatif déjà évoquées lors des Assises du sport en 2015. Si on a pu entendre le maire déplorer la rigueur budgétaire, nous ne sommes pas à une contradiction près avec la majorité municipale qui soutient : - Un gouvernement sacrifiant le sport pour tous avec un coup de rabot budgétaire - Une région dont le maire est dans la majorité supprimant 80 millions d’euros aux associations et qui octroie pour un tournoi d’e-sport 200000 euros à un géant du secteur au chiffre d’affaires de 214 millions d’euros en 2016 Pas sûr que le monde amateur, qui a fait émerger K. Mbappé et B. Mendy, puissent ainsi assurer la relève. Quel avenir pour le sport amateur et scolaire jusqu’en 2024 ? Et à côté des autres dépenses scolaires de la rentrée en forte hausse depuis 2014, le coût d’accès à l’Ecole Municipale des Sports reste plus élevé comparé à d’autres communes.

Décembre 2018-Janvier 2019
SIOM : Méthodes de crapules contre l’emploi et la qualité de service public
Le SIOM est en charge de la collecte, du traitement et de la valorisation des ordures ménagères pour 21 communes de l’Essonne et des Yvelines.
Suite au renouvellement du contrat, le groupe SEPUR a remporté l’offre de marché en cassant les prix. Cette société, connue pour ses méthodes de crapules, veut faire payer la note aux salariés. Conséquences :
- Une déqualification de l’emploi avec un recours massif à des salariés intérimaires
-.Une baisse de la revalorisation énergétique des déchets faute de tri de qualité.
- Et donc une dégradation de l’exploitation avec le risque pour les habitants d’une augmentation de la taxe d’ordures ménagères.
Avec ce choix purement financier, le SIOM auquel participent des élus de la majorité de Palaiseau et présidé par le maire UDI de Bures-surYvette, ne porte aucune ambition pour l’emploi, la qualité de service public et la contribution à l’économie circulaire pour les déchets. Cette situation ne fait que renforcer notre conviction de la nécessité d’un passage en régie publique de cette activité.
Utiles, constructives, combatives à vos côtés, nous vous présentons nos meilleurs vœux pour 2019.

Février 2019
Ensemble, redonnons l’espoir à Palaiseau
L'intense expression des attentes sociales et démocratiques qui a marqué la fin de l'année 2018, demeure immensément présente en ce début d’année. Les interrogations sont toutes aussi vives sur les débouchés de cette effervescence citoyenne, mais une chose est sûre : des réponses de progrès social et de justice fiscale sont à apporter à de telles attentes. C'est vrai à l’échelle de notre pays comme à celle de notre ville.
Y travailler en commun, construire ensemble des propositions novatrices, rassembler nos concitoyens pour dessiner les contours d'un autre projet, ce souhait est très largement partagé à Palaiseau.
Élues communistes dans l'opposition municipale, nous n'avons eu de cesse depuis 2014, en recherchant des convergences, de promouvoir d'autres priorités que celles avancées par l'actuelle majorité.
Un seul exemple : est-ce une attente prioritaire exprimée largement par les Palaisiens que de répondre aux besoins de se loger en construisant des immeubles pour les “premiers de cordée” en centre ville ?
A l’opposé de cette vision, nous voulons travailler avec vous afin de redonner l'espoir d'un Palaiseau pour tous. Vous pouvez compter sur nous.

Mars 2019
RER B : les faux-semblants de la présidente de région et du maire
Pécresse, présidente de la région LR et G. de Lasteyrie, maire LR de Palaiseau, apportent leur soutien au projet de ligne Express vers l’aéroport CDG en le conditionnant à la garantie d’un impact nul pour les transports du quotidien.
L'honnêteté aurait été de dire que l’impact sera considérable comme l’indique une enquête rendue par le Préfet de région et de se ranger clairement du côté des usagers des trains du quotidien dont le RER B. Le projet CDG Express c’est la dot en prévision de la privatisation d’Aéroports de Paris. Il mettra en concurrence sur les mêmes voies une nouvelle ligne “classe affaire” (coût de 2 milliards d'euros pour seulement 17.000 passagers par jour et un billet à plus de 25 euros) et la ligne B du RER empruntée au quotidien par de nombreux Palaisiens. Partant de cette analyse, les élus PCF avaient déjà interpellé fin 2018 la présidente de Région lors d’un conseil d’administration d’Ile de France mobilités (ex STIF) en demandant a minima le report de ce projet mal ficelé techniquement, inutile pour les franciliens et extrêmement coûteux et contraignant dans une période déjà surchargée en programmes de travaux.

Avril  2019
Monsieur le maire, soyez enfin au rendez-vous de l’Histoire !
En avril 1958, une adresse solennelle au président de la République René Coty était publiée pour protester contre la saisie de “La Question” d’Henri Alleg suite aux révélations contenues dans l’ouvrage, sommant les pouvoirs publics, au nom de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, de condamner l’usage de la torture.
Appelant les Français à se joindre à eux, les signataires de ce texte étaient André Malraux, Roger Martin du Gard, François Mauriac et Jean-Paul Sartre.
François Mauriac qui écrivait la même année :“J’estime qu’on se déshonore en gardant le silence en présence de ces horreurs.“
60 ans plus tard, le président de la République Emmanuel Macron, sous l’impulsion notamment du député de l’Essonne Cédric Villani, se rendait chez la veuve de Maurice Audin et publiait une déclaration pour reconnaître le crime d’État commis sur son mari, voisin de cellule d’Henri Alleg.
Monsieur le maire, face à l’Histoire, il est encore temps de vous associer à ce geste historique avec l’hommage au Palaisien Henri Alleg grâce à la nomination déjà proposée de la place située devant le lycée Camille Claudel, à quelques pas de la rue où il demeurait.

Mai 2019
Transports du quotidien : changeons de braquet !
Pannes, retards, trains bondés aux heures de pointe : de nombreux franciliens galèrent au quotidien en RER. Mais la présidente de Région comme le maire préfèrent soutenir le projet CDG Express qui va pénaliser la ligne B et absorber les 2 milliards d’euros qui permettraient de mettre à niveau les lignes B, C et D.
Les élus PCF d'île-de-France se mobilisent sur le sujet comme ils avaient bataillé pour le projet Orbival à l’origine du métro Grand Paris dont le but est de casser le réseau en étoile autour de Paris.
La ligne 18 doit être un pont entre les RER B, C et D de Montgeron à Saint-Aubin sans traverser le plateau de Saclay. Au sujet de l’arrêt Claudel, pour lequel le maire dit se mobiliser, personne n’en a entendu parler pour l’instant au niveau de IDF Mobilités … Il faudrait une bataille bien plus forte que de la réclame dans le magazine municipal.
Et si la Région refuse de financer un Grand Paris du vélo, les élus PCF ont obtenu le financement d’aménagements autour des gares. C’est d’autant plus urgent que la pollution tue davantage que l’alcool et le réchauffement climatique nous impose de réduire les modes de transports comme la voiture ou l’avion.

Juin 2019
Une régie publique de l’eau c’est possible !
En 2010, l’ONU reconnaissait que le droit à l’eau potable et à l’assainissement est un droit fondamental, essentiel à l’exercice de tous les droits de l’homme.
Ce bien commun fondamental à la vie ne devrait pas faire l’objet d’une marchandisation.
Pourtant 80% des français sont alimentés par 3 multinationales privées pratiquant des prix supérieurs de 20 à 44% dans ce domaine sans compter le manque d’entretien des réseaux générant un gaspillage de ressources d’autant plus inacceptable aujourd’hui avec le défi climatique.
De nombreuses collectivités après Paris ont engagé un processus de remunicipalisation de l’eau comme Brest, Grenoble, Lille, Montpellier, Nice, Rennes, Strasbourg.
C’est le cas aussi dans notre département comme pour l’agglomération Coeur d’Essonne ou bien encore la commune de Briis-sous-Forge dont le président PCF de la régie publique Bernard Vera rappelait l’an dernier les économies réalisées pour les usagers : un prix 22% moins cher avec des investissements réalisés en plus pour la modernisation du réseau.
Palaiseau, aujourd’hui membre du SEDIF pourrait s’inspirer de ces exemples dès 2022 en mettant fin au contrat avec Veolia.

Juillet-Août  2019
Référendum : signons la pétition pour défendre ADP !
Une mobilisation sans précédent de parlementaires a lieu à l'Assemblée nationale et au Sénat contre la loi PACTE qui prévoit la privatisation d'Aéroports de Paris.
Les parlementaires communistes avec d'autres ont gagné la tenue d'un Référendum d'Initiative Partagée. Cette consultation démocratique est indispensable. Car privatiser ADP serait une grave faute, du même type que celle qui a été commise avec la vente des autoroutes.
La France a besoin d'une maîtrise publique de ses aéroports : pour la sécurité, l'emploi, l'activité et aussi pour l'écologie dont le risque d'une aggravation des nuisances sonores d'Orly pour Palaiseau.

Elues de Palaiseau nous rejoignons les 250 parlementaires de tous horizons politiques qui ont unis leurs voix pour réunir 4,7 millions de signatures.
Comme citoyennes engagées pour Palaiseau, nous appelons chacun à y contribuer : www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1
Conseils pratiques :
- Pas de virgule entre prénoms, juste 1 espace
- Majuscule aux prénoms
- Majuscule et tirets à votre ville
- C'est le code INSEE et non code postal
- Il s'agit de la ville où vous êtes inscrit sur liste électorale

Septembre 2019
Hommage à Robert Vizet : inconséquence consternante du maire de Palaiseau
Il y a un an, plus de 300 personnes rendaient hommage à l’ancien maire Robert Vizet disparu le 13 août 2018. Figure emblématique de notre commune et de notre département, ancien parlementaire, il anima localement un réseau clandestin de la Résistance dès ses 18 ans.
Le 24 septembre 2018, le conseil municipal votait à l'unanimité une délibération avancée par le maire, d'inscrire au fronton du bâtiment municipal hébergeant la Maison des Jeunes et de la Culture : “Espace Robert VIZET”.
Une année s’est écoulée. La délibération votée en conseil municipal n’est toujours pas suivie d'effet. Dans sa réponse en juin dernier à un courrier de la famille de Robert Vizet sur cet état de fait, le maire prétexte ne pas s’être assuré au préalable de toutes les conditions nécessaires pour pouvoir mettre en œuvre une telle décision. D’autres propositions avaient été formulées pour un lieu mémoriel dans notre commune.
Le choix du maire traduit légèreté et inconséquence, loin du respect républicain que l’on peut attendre pour un hommage à une personnalité telle que celle de Robert Vizet et cette situation attriste la famille et de nombreux Palaisiens.

Octobre 2019
Exigeons de La Poste un retour immédiat à la normale
En septembre 2016 nous dénoncions déjà le démantèlement du service public de la Poste avec le bureau de Lozère menacé mais sauvé in extremis par la mobilisation des habitants du quartier obligeant le maire à rétropédaler sur ce dossier.
Les réorganisations successives décidées par la direction de la Poste, la précarisation du métier de postier et les suppressions de postes ne font qu’empirer la situation : Non distribution de courrier, recommandés affichés au mur, du courrier trouvé dans les poubelles… Il s’agit d’un lourd préjudice pour les Palaisiens dont nous soutenons la mobilisation : délégation à la Poste, pétition en ligne.
De son côté, le maire se contente de demander un état des lieux aux habitants, de faire des réclamations à la poste en surjouant l’indignation face aux conséquences d’une politique de privatisation… qu’il soutient pleinement en vérité depuis la vague libérale de déréglementation, la loi Quilès-Rocard de 1990 puis le passage en SA sous Sarkozy en 2010.
Et comment accepter de ne rien dire des 300 millions d'euros annuels de crédit d'impôt “pour la compétitivité et l'emploi” versés à la Poste par le gouvernement : un comble !

Novembre 2019
RER B : Le maire lance une pétition pour une bataille ... gagnée d'avance !
L'approche des prochaines élections municipales ne doit pas être étranger à l'action lancée par le maire pour le doublement opportun des arrêts du RER en heure de pointe en gare de Palaiseau.
"Le maire" G. de Lasteyrie interpelle donc "l'élu régional" G. de Lasteyrie membre de la majorité de V. Pécresse sur une mesure que doit adopter IDF Mobilités lors de son prochain CA au mois de février pour une réalisation fin 2020.
Rien par contre sur l'état du RER B qui s'aggrave encore plus du fait du projet CDG Express : et pour cause le maire défend ce projet. Loin est la promesse que les travaux de cette ligne inutile et extrêmement coûteuse n'auraient aucun impact sur le RER.
Le projet est tellement essentiel que la présidente de Région vantait récemment l'arrivée du CDG Express à la gare du Nord, pour appuyer la privatisation de cette dernière, alors qu'elle se fera en fait gare de l'Est ...
Privé de financements, comment penser que la situation du RER B va s'améliorer et que les nouveaux besoins en infrastructure comme la signalisation et l'adaptation des quais pour le nouveau matériel mais aussi le "RER" Vélo vont être pris en compte ?

Décembre 2019-Janvier 2020
Refus du Maire de publier la tribune

OPIEVOY: nos craintes toujours de mise
En 2016, l'OPIEVOY était dissous sans assurance pour l'avenir. Dès lors, nous nous sommes mobilisés au côté des résidents palaisiens afin de conserver le statut public, meilleure garantie pour le maintien des loyers et des charges et la juste représentation des locataires auprès du futur bailleur.
En 2017, avec l'arrivée de l'acteur HLM privé Action Logement, OPIEVOY devenait Résidences Yvelines Essonne. Une année plus tard, le départ brutal de cet acquéreur mettait la structure dans l'illégalité.
In fine, l'Etat intervenait à la rentrée via CDC Habitat, plus gros bailleur HLM privé comprenant notamment Efidis.
Loin de rassurer, cette reprise confirme nos inquiétudes exprimées dès 2016 au vu de la réputation de cet acteur déjà épinglé par la Cour des comptes des HLM et les représentants de locataires : des loyers systématiquement fixés à leur niveau maximum autorisé, voire plus, une politique de vente de logements quitte parfois à abandonner certains territoires, une gestion autoritaire avec des élus tenus à distance, des ponctions et surfacturations injustifiées dans les caisses de ses bailleurs ...
Combatives à vos côtés, nous vous souhaitons une bonne année 2020.

Février 2020
OPIEVOY : nos craintes toujours de mise
En 2016, l'OPIEVOY était dissous sans assurance pour l'avenir. Dès lors, nous nous sommes mobilisés au côté des résidents palaisiens afin de conserver le statut public, meilleure garantie pour le maintien des loyers et des charges et la juste représentation des locataires auprès du futur bailleur.
En 2017, avec l'arrivée de l'acteur HLM privé Action Logement, OPIEVOY devenait Résidences Yvelines Essonne. Une année plus tard, le départ brutal de cet acquéreur mettait la structure dans l'illégalité.
In fine, l'Etat intervenait à la rentrée via CDC Habitat, plus gros bailleur HLM privé comprenant notamment Efidis.
Loin de rassurer, cette reprise confirme nos inquiétudes exprimées dès 2016 au vu de la réputation de cet acteur déjà épinglé par la Cour des comptes des HLM et les représentants de locataires : des loyers systématiquement fixés à leur niveau maximum autorisé, voire plus, une politique de vente de logements quitte parfois à abandonner certains territoires, une gestion autoritaire avec des élus tenus à distance, des ponctions et surfacturations injustifiées dans les caisses de ses bailleurs ...

Mars 2020
A vos côtés aujourd’hui et demain
Durant ce mandat nous avons voulu être des élues utiles, constructives et rassembleuses.
Ainsi au travers de nos tribunes nous avons partagé vos inquiétudes, nous vous avons alerté sur des sujets influençant votre vie quotidienne, comme par exemple, la poste, les hôpitaux, l’école, l’Opievoy, le RER B et la ligne 18 …
Nous avons voté ce qui était positif pour les Palaisiennes et les Palaisiens et contre ce qui les desservait, comme par exemple la disparition du Foyer intergénérationnel Drouillette au profit d’une résidence de haut standing, ou encore les fermetures de l’école Bara et du Ferry.
Nous avons été force de propositions pendant ces six années, dans des conditions difficiles, avec un maire opposé à toutes nos initiatives alors qu’elles étaient dans l’intérêt des habitants : refus répété d’examiner une motion contre la fermeture des hôpitaux d’Orsay, de Longjumeau et de Juvisy ou encore pour l'adoption d’un arrêté anti-mise à la rue.
Nous avons cherché tout au long du mandat, chaque fois que cela était possible, à travailler avec les autres groupes du conseil municipal dans le sens de l’intérêt de la commune.
Nos actions ne s’arrêtent pas ici, elles se poursuivront demain avec vous.

Avril 2020
Tribune commune à tous les élus du Conseil municipal
Chères Palaisiennes, chers Palaisiens,
Nous sommes aujourd’hui confrontés à une crise sanitaire sans précédent, qui bouscule nos habitudes et nous impose de renoncer provisoirement à jouir de certaines de nos libertés les plus fondamentales, à commencer par le droit de se déplacer comme nous le souhaitons.
L’heure est à la solidarité, à l’unité et à la responsabilité.
C’est pourquoi nous avons souhaité – en tant qu’élus municipaux de toute sensibilité – signer ce texte commun.
Face à l’urgence et à la gravité de la situation, nous sommes rassemblés derrière celles et ceux qui sont tous les jours sur le front de la pandémie, qui prennent des risques pour nous secourir, pour nous soigner, pour assurer la continuité du service public, pour garantir nos approvisionnements nécessaires. Nous les remercions, avec toute la sincérité et la reconnaissance qui s’imposent, pour leur professionnalisme et pour leur courage.
Nous pensons tout particulièrement aux agents de la ville de Palaiseau, qui continuent à travailler sur le terrain pour assurer la garde d’enfants, pour prendre soin de nos aînés, pour assurer la sécurité et la salubrité de notre ville et pour garantir la continuité de la vie municipale. Qu’ils soient également remerciés pour leur dévouement et leur sens du service public. Ils font honneur à tous les Palaisiens.
Nous pensons aussi aux malades, aux familles palaisiennes qui sont dans l’inquiétude, à celles qui sont endeuillées, à ceux qui se sentent seuls : qu’ils sachent que la municipalité est là et qu’elle fera son maximum pour les accompagner et trouver des réponses concrètes pour répondre à leurs difficultés.
Nous pensons aussi à celles et ceux qui ont dû réduire leur activité professionnelle, à ceux qui ont perdu leur travail ou qui craignent de le perdre. Qu’ils sachent que la ville est à leur côté, avec les moyens qui sont les siens, pour faire face à cette situation.
En ces temps difficiles pour tous, nous devons d’abord et avant tout mettre l’accent sur ce qui nous unit, sur ce qui nous rassemble et sur ce qui fonde la cohésion de notre ville.
Nous appelons également chacun à suivre scrupuleusement les consignes sanitaires qui nous sont données et qui peuvent sauver des vies : rester chez soi, limiter au maximum ses déplacements et respecter les gestes barrières. C’est notre première responsabilité, et rien ne peut justifier de s’y soustraire.
Nous encourageons enfin ceux qui le peuvent à aider plus concrètement par des actions de solidarité, de renfort et de soutien autour d’eux, pour contribuer à la continuité d’activités vitales et rompre l’isolement des plus fragiles d’entre nous.
C'est par la solidarité de tous et la responsabilité de chacun que nous surmonterons, à Palaiseau comme partout en France, cette épreuve.

Mai 2020
Les derniers sont les premiers
Nous vivons aujourd'hui une crise exceptionnelle. Notre première pensée va vers toutes les familles touchées par cette pandémie.
Nous pensons aussi à toutes celles et ceux en première ligne qui continuent à travailler, souvent mal payés, dans des conditions difficiles. Aujourd’hui ce sont eux les premiers de cordée !
C’est bien sûr le cas des personnels soignants. A l’échelle de notre territoire, nous alertions il y a deux ans sur la folie des fermetures des structures publiques Juvisy, Orsay et Longjumeau : 680 lits et 900 postes supprimés, le service de réanimation d'Orsay fermé (réouvert péniblement aujourd’hui).
Nous ne pouvons que regretter que le conseil municipal n'ait pu se prononcer sur ce sujet malgré nos demandes réitérées.
Ces fermetures auront aussi des conséquences à l’avenir face au besoin d'assurer une prise en charge de qualité pour la génération "Baby Boom".
Et pour “compenser” ces fermetures, que penser de l’hôpital de 400 lits à Saclay dont la construction est confiée à Eiffage. On se souvient du gouffre financier avec l’hôpital Sud Francilien.
Au sujet de la situation liée au COVID-19 à Palaiseau, nous vous invitons à prendre connaissance des communiqués de l’espace Citoyens Engagés pour Palaiseau.