mardi 20 février 2018

Le piège se referme sur les résidences Essonne Yvelines

 COMMUNIQUÉ DE PRESSE

En mettant un terme à sa participation, L'investisseur Action Logement prive le bailleur social Les Résidences Yvelines-Essonne de 30% de son capital.
Souvenons-nous que les Présidents des deux départements avaient écarté l'idée d'un office public pour se tourner vers le privé. Mais le choix d'un opérateur privé a toujours un prix. Dans ce cas, il se monte à 250 millions d'euros.

Le collectif OPIEVOY, qui avait défendu l'idée de la création d'un office public, structure qui n'existe pas en Essonne, contrairement à tous les autres départements d'Ile de France, se voit aujourd'hui donner raison. Il s'inquiète cependant des conséquences pour les locataires des 28 535 logements du groupe et des répercussions désastreuses auxquelles on doit s'attendre : annulation ou report des plans de rénovations urbaines engagés, arrêt des constructions de logements neufs, baisse des effectifs salariés…

Les militants et les élus communistes dénoncent la stratégie des présidents des deux départements et de la ministre du logement. Le choix de ne pas étudier tous les scénarios possibles dont celui de la création d'un office public HLM est lourd de conséquences pour les locataires et privent les habitants de l'Essonne et des Yvelines d'un formidable outil au service des ménages modestes.

Les présidents des deux départements, Pierre BEDIER et François DUROVRAY, doivent prendre leurs responsabilités et mettre en œuvre la seule solution viable : celle de la création d'un office public HLM.

 Fédération de l'Essonne du PCF
Corbeil-Essonnes, le 20 février 2018