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jeudi 28 février 2013

Amnistie des militants syndicaux et associatifs : une première victoire qui en appelle d’autres

Amnistie : une première victoire qui en appelle d’autres

Une première marche a été franchie et elle est un signe d’espoir pour de très nombreux militants qui attendaient ce vote. La proposition de loi du Front de gauche visant à amnistier les faits « commis » lors de mouvements sociaux et revendicatifs a été adoptée hier à l’issue de son examen en séance publique

C’est une première victoire pour les luttes sociales et associatives. Cette amnistie arrachée au Medef qui a fait savoir sa colère, est un point d'appui pour gagner, toujours en lien aux militants syndicalistes et associatifs, un élargissement de la loi dans les prochaines semaines.

Enfin, après des années de criminalisation de l'action syndicale, des personnes qui n’ont fait que se battre pour le respect de leur droit pourront reconquérir cette dignité largement piétinée. 

Après le vote pour le mariage pour tous, c’est une nouvelle démonstration : Quand la gauche travaille et se rassemble sur des valeurs, avec la justice sociale comme boussole, elle peut faire de belles choses.

La bataille est loin d’être finie. Elle doit se prolonger à l’Assemblée nationale où cette fois aucune personne ne doit être écartée de cette amnistie, qu’elle soit militante écologiste ou associative. Cette bataille à l’issue positive peut être, par effet d’entrainement, une victoire qui en appelle d’autres. Plus que jamais l’heure est à la mobilisation.

Corbeil-Essonnes, le 28 février 2013

Philippe CAMO
Secrétaire départemental du PCF

mardi 13 mars 2012

Hold up du groupe DIA sur les salariés !

Le groupe espagnol DIA (scission ED CARREFOUR/DIA) vient de réaliser une amélioration de ses bénéfices de 150 % pour l’année 2011.
Aujourd’hui, malgré cela, la direction du groupe annonce qu’elle ne versera aucune participation à ses salariés pour 2012 qui font la richesse de l’entreprise.
A l’inverse ce groupe vient de verser à ses actionnaires leur dû et ceux-ci spéculent sur le dos des travailleurs de la plateforme DIA basée sur le site du Plessis Pâté qui compte 160 personnes et des autres sites en Ile de France.
Les salariés, avec leur syndicat CGT, sont en lutte. Ils exigent de pouvoir toucher leur participation qui représente un mois de salaire net, et l’arrêt de cette régression sociale menée par la direction du groupe. Ils posent aussi la question de l’amélioration de leurs conditions de travail.
Les actionnaires se sucrent, et les salariés paient la note ! C’est intolérable et indécent au moment où dans notre pays, les conséquences de la crise, de la politique du gouvernement font des ravages, accroissent les difficultés des travailleurs. Ce n’est pas aux salariés de payer la crise mais aux actionnaires !
La Fédération de l’Essonne du PCF, les élus communistes, soutiennent et appellent à la solidarité pour les salariés grévistes. Philippe CAMO, secrétaire départemental du PCF, Conseiller régional est venu le dire aux personnels en lutte et partage leurs revendications.
« Nous sommes pleinement en accord avec les exigences, les revendications des salariés en lutte au moment où tant de besoins se font sentir, qui appellent une hausse des salaires et du pouvoir d’achat. La direction doit payer ce qu’elle leur doit ! »

Communiqué de presse de la fédération PCF de l'Essonne
Le 13 mars 2012

jeudi 8 mars 2012

journée de grève à Alcatel Lucent pour l'augmentation des salaires

vendredi 13 janvier 2012

Soutien aux salariés en lutte de l’entreprise SPIE à Bondoufle

La Fédération de l’Essonne du PCF, réaffirme son soutien aux salariés en lutte de l’entreprise SPIE située à Bondoufle spécialisée dans les réseaux et câblages électriques SPIE Ile-de-France Nord-Ouest, filiale du groupe SPIE.

Avec leurs syndicats, les salariés de  SPIE se battent  pour leur pouvoir d’achat par l’augmentation de leurs salaires, d’autant que le groupe enregistre de bons résultats en 2011 : + 6,3 %.

Ces résultats doivent servir l’emploi et les salaires, et non les actionnaires ! Le patronat, les grands groupes se sentent encourager par la politique du gouvernement au service des marchés financiers, des spéculateurs, il a provoqué une aggravation historique du chômage et de la précarité, de la baisse du pouvoir d’achat.
Au lieu de s'attaquer au « coût » du travail, il ferait mieux de s'attaquer aux 318 milliards d'euros versés par les sociétés non financières en intérêts aux banques et en dividendes aux actionnaires.
Aux salariés de se faire entendre ! Et ceux de SPIE à Bondoufle ont raison !

N. Sarkozy a annoncé un Sommet social pour le 18 janvier. En réalité, il veut imposer une TVA prétendument sociale, pourtant rejetée par 64 % des Français, et projette de conditionner l'indemnisation des chômeurs à d'obscurs plans de formation.
A cette occasion, le PCF, le Front de gauche, appellent à une large mobilisation pour l’emploi, les salaires, et soutient les actions engagées par les syndicats.
Nous serons présents dans toutes les entreprises les 17, 18 et 19 janvier pour rencontrer les salariés et notamment ceux qui sont engagés dans les luttes pour la défense de leurs intérêts comme ceux de SPIE.
A leurs côtés, ensemble, faisons entendre notre volonté de changement et d’une politique de gauche audacieuse pour les salaires et l’emploi.


Corbeil Essonnes, le 13 janvier 2012