"Offrir" un poste au
bas de l'échelle avec 800 euros de moins sur la fiche de paie
et une mutation en province ou à l'étranger ne peut constituer
un choix acceptable pour les salariés concernés.
D'autres entreprises
s'y étaient déjà essayées, soulevant chaque fois l'indignation
de l'opinion publique. Les salariés ne sont pas des pions que
l'on pourrait déplacer au gré des besoins de l'entreprise,
faisant ainsi abstraction de toute considération humaine.
Nous dénonçons avec
force cette attitude particulièrement méprisante de la
direction. Nous rappelons que face à la logique du marché et
de la rentabilité financière, nous portons une toute autre
ambition pour l'emploi et les entreprises.
Le PCF propose de
vraies solutions crédibles pour l'augmentation des salaires et
pour l'emploi : rétablir le droit au travail et à
l'intervention des salariés dans l'entreprise, l'interdiction
des licenciements boursiers, les 35 heures effectives, le
droit à la retraite à 60 ans à taux plein, le SMIC à 1700
euros et la création d'une banque publique d'investissement
pour soutenir les PME, artisans, commerçants qui créent de
l'emploi.
La Fédération de l'Essonne du PCF, la
section de Brétigny canton du PCF, les élu-es communistes et
républicains tiennent à réaffirmer leur solidarité entière avec
les salariés et leurs organisations syndicales ainsi que leur
soutien à leurs légitimes revendications.
Corbeil-Essonnes, le 17 juillet 2012
La Fédération de l’Essonne du PCF
La section de Brétigny canton du PCF