vendredi 26 octobre 2012

Alcatel-Lucent : empêcher ce Trafalgar social et industriel

Communiqué de presse du PCF 91

Plus de 600 salariés se sont rassemblés hier sur le site ALCATEL LUCENT à NOZAY, pour protester contre le plan de restructuration élaboré par la direction. Depuis plusieurs mois, face à la dégringolade de l'action, la direction, avait annoncé ce plan boursier pour rassurer les actionnaires en prenant des mesures contre ceux qui n'y sont pour rien : les salariés.

Ceux de Vélizy sont touchés de plein fouet. Le plan, dit « social », prévoit la fermeture du site de VELIZY avec d’hypothétiques reclassements des 2700 salariés !

« La Bourse avait anticipé le plan social du groupe ALCATEL-LUCENT. Avec une hausse de 5,35 % et de 7 % l'avant-veille, l'action connaissait les hausses les plus importantes du CAC 40. Après les 20 000 suppressions d'emplois de 2006, 5490 emplois supprimés dans le monde, 3300 en Europe dont 1430 en France, voilà ce qu'exigeaient les actionnaires. Ces vampires de la finance seront payés avec le sang des salariés d’ALCATEL-LUCENT ». C’est ce qu’ont déclaré les membres de la délégation du PCF venus à la rencontre des salariés et de leurs syndicats pour les soutenir dans leur lutte et leur réaffirmer leur solidarité.

Le premier ministre, Jean Marc Ayrault au nom de l'État, doit prendre une initiative nationale à la mesure de ce Trafalgar social et industriel, avant qu'il ne soit trop tard !

Le PCF propose que des lois et des actes forts soient pris en extrême
urgence pour stopper les plans de licenciements et garantir un avenir industriel à notre pays, notamment la loi interdisant les licenciements boursiers
.

Pour la France, c'est une coupe gigantesque de plus de 15 % sur les 9000 personnes qu'emploie le groupe. 1430 salariés qui vont venir grossir le pôle emploi dans une semaine noire pour l'industrie avec PETROPLUS mardi.

C'est la même logique mortifère qui frappe dans chaque territoire : les actionnaires veulent continuer à prélever une part de plus en plus importante de la plus-value industrielle pour maintenir leurs profits.

Corbeil-Essonnes,  le 26 octobre 2012