Le groupe
espagnol DIA (scission ED CARREFOUR/DIA) vient de réaliser une
amélioration de ses bénéfices de 150 % pour l’année 2011.
Aujourd’hui,
malgré cela, la direction du groupe annonce qu’elle ne versera
aucune participation à ses salariés pour 2012 qui font la
richesse de l’entreprise.
A l’inverse
ce groupe vient de verser à ses actionnaires leur dû et
ceux-ci spéculent sur le dos des travailleurs de la plateforme DIA
basée sur le site du Plessis Pâté qui compte 160 personnes et
des autres sites en Ile de France.
Les salariés,
avec leur syndicat CGT, sont en lutte. Ils exigent de pouvoir
toucher leur participation qui représente un mois de salaire
net, et l’arrêt de cette régression sociale menée par la
direction du groupe. Ils posent aussi la question de
l’amélioration de leurs conditions de travail.
Les
actionnaires se sucrent, et les salariés paient la note !
C’est intolérable et indécent au moment où dans notre pays,
les conséquences de la crise, de la politique du gouvernement
font des ravages, accroissent les difficultés des
travailleurs. Ce n’est pas aux salariés de payer la crise mais
aux actionnaires !
La Fédération
de l’Essonne du PCF, les élus communistes, soutiennent et
appellent à la solidarité pour les salariés grévistes. Philippe CAMO,
secrétaire départemental du PCF, Conseiller régional est
venu le dire aux personnels en lutte et partage leurs
revendications.
« Nous sommes pleinement en accord avec
les exigences, les revendications des salariés en lutte au
moment où tant de besoins se font sentir, qui appellent une
hausse des salaires et du pouvoir d’achat. La direction doit
payer ce qu’elle leur doit ! »
Communiqué de presse de la fédération PCF de l'Essonne
Le 13 mars 2012