L’assemblée plénière du conseil régional d’Île-de-France du 23 novembre dernier s’est
prononcée majoritairement contre le projet régional de santé (PRS)
présenté par l’Agence régionale de santé (ARS).
Au-delà des questions de forme, la majorité du Conseil régional a jugé les propositions de l’ARS sur le fond :
- pas de rupture réelle avec les choix antérieurs qui ont mis à mal le service public de santé et l’hôpital public ;
- aucune réflexion sur les questions de santé environnementale.
- pas de rupture réelle avec les choix antérieurs qui ont mis à mal le service public de santé et l’hôpital public ;
- aucune réflexion sur les questions de santé environnementale.
De plus, concertation et démocratie sanitaire ont été les grandes
absentes de l’élaboration de ce projet essentiel pour les conditions de
vie des Franciliennes et Franciliens.
Au-delà de cette appréciation, les élu-e-s du groupe Front de Gauche PCF-GU-AC ont enrichi la délibération en proposant des amendements afin de mettre en œuvre une politique de santé de qualité pour tou-te-s et partout :
- un moratoire sur l’adoption du PRS en Île-de-France et sur les restructurations d’hôpitaux et d’activités de santé ;
- le refus de la logique financière ;
- le renforcement des moyens des centres de santé ;
- le rejet des partenariats-publics privés.
- un moratoire sur l’adoption du PRS en Île-de-France et sur les restructurations d’hôpitaux et d’activités de santé ;
- le refus de la logique financière ;
- le renforcement des moyens des centres de santé ;
- le rejet des partenariats-publics privés.
Cette délibération est un point d’appui pour toutes celles et
ceux, usagers, personnels, soignant-e-s et élu-e-s, qui luttent en
faveur d’un grand service public de santé.
C'est le cas en particulier sur notre territoire en ce qui concerne le centre hospitalier d'Orsay menacé par le PRS en tant qu'hôpital public généraliste de proximité.